Certaines personnes préfèrent la lecture ou le cinéma. Pour Andréanne Gendron, son passe-temps, c’est l’entrainement – mais pas n’importe lequel. Ses efforts ont un but précis : participer aux courses Spartan Race. L’étudiante de 19 ans s’entraîne depuis des années pour prendre part à ces compétitions. J’ai eu la chance de m’entretenir avec Andréanne peu de temps après sa dernière Spartan Race à Boston, au Fenway Park…
Q : En quoi consiste une Spartan Race ?
R: Il y a trois distances possibles à accomplir. Les organisateurs du parcours se permettent d’ajouter des kilomètres à leur guise, sans vous en avertir. Il y a le 5 km et plus, le 12 km et plus et le 20 km et plus; tu choisis la distance que tu veux faire. Il y a en moyenne 20 obstacles par catégorie. Ça peut être sauter par-dessus du feu, grimper dans des cordes, traîner de lourdes charges, etc. La dernière épreuve est toujours avec des Spartiates, c’est pourquoi on appelle cette course la «Spartan Race». Ils sont là pour te bloquer la route avec de gros coussins : ils doivent t’empêcher de passer. Ils sont situés près de la ligne d’arrivée, donc tu fais tout pour pouvoir passer et arriver dans un bon temps.
Q: Cette course était-elle la première à laquelle tu participais ?
R: Non! J’ai commencé en mai dernier et depuis ce temps, j’ai participé à quatre autres Spartan Race. Avant, je me concentrais plus sur des sports comme le karaté, le flag-football et le basket-ball. Pour moi, c’était une nouvelle expérience : juste courir avec des obstacles plus fous les uns que les autres.
Q: Où et quand les Spartan Race se déroulent-elles?
R: Il y en a partout, tout au long de l’année. C’est sûr qu’au Québec, pendant l’hiver, il n’y en a pas à cause du froid et de la neige. En novembre, je suis allée à Boston en faire une. Il y en a aussi au Mont-Tremblant, à Québec, à Ottawa, ou dans d’autres pays comme aux États-Unis ou en Australie… Peu importe, il y en a partout, tout le temps!
Q: Quel genre d’entraînement fais-tu pour te préparer à ce genre de compétition?
R: C’est surtout du cardio et de la musculation. Tu ne peux négliger ni l’un ni l’autre, car tu as besoin des deux pour réussir ta course. Le cardio est très important. J’alterne entre les deux pour éviter les blessures. Je m’entraîne minimum six fois par semaine.
Q: Qu’est-ce que ça t’apporte de faire ce genre de compétition?
R : Beaucoup de persévérance mentale. Cette course-là, c’est plus qu’une épreuve physique, c’est une course mentale : le premier qui lâche a perdu. L’entraînement et les courses que je fais me permettent de me relâcher et de me détendre. Je suis tellement fière après un entraînement!
Pour plus d’informations sur les courses Spartan Race : http://www.spartanrace.com/
Photo: Courtoisie