J’ai toujours été fascinée et passionnée par le domaine de la mode, que ce soit devant ou derrière l’objectif. Déjà petite, je me voyais designer ou styliste, mais jamais je n’aurais cru vivre l’expérience d’être mannequin. C’est pourtant la chance que j’ai eue au courant du mois d’avril dans le cadre d’un concours et du Festival Québec Mode.
Les quatre participantes du concours Mannequins Recherchés qui défilaient le 18 mars 2013 (C’est moi en gris hiiiiii!)
Tout ça a commencé avec un concours organisé par le Magazine Québec Scope de la ville de Québec et l’agence Focus One Mannequin, également de Québec. Le nom du concours? «Mannequins Recherchés». Les prix? Une page couverture et un éditorial dans le magazine et un contrat de représentation d’un an de l’agence, entre autres. Au début, j’étais hésitante; je n’avais jamais voulu m’inscrire dans ce genre de concours. D’abord parce que je ne m’en croyais pas capable et, ensuite, parce que les gagnants de ce genre de concours sont habituellement décidés par vote par Internet – soit par popularité. Cependant, j’ai vu que c’était un jury qui décidait des participantes. Alors je me suis lancé en disant : «Qu’est-ce que j’ai à perdre de toute manière?». Je me suis inscrite sans attente particulière.
Après quelques semaines, j’ai un nouveau message dans ma boîte de réception me disant que j’avais été sélectionnée pour passer à l’étape suivante : le casting. J’ai été à la fois surprise et ravie de voir que j’avais été choisie parmi la centaine d’inscriptions que le concours avait reçues. Dans ce message, je n’avais que quelques indications, me disant que je devais avoir un maquillage léger, des vêtements moulants (style jeans et t-shirt, pour voir notre morphologie) et des talons hauts.
Le casting – 16 mars 2013 – Halte-Bouffe de Place Laurier
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. On m’avait dit que je devrais passer devant un jury qui allait décider qui allait passer à la prochaine étape. Je croyais alors entrer dans une pièce, me présenter et prendre quelques polaroïds, comme on peut voir dans La prochaine top modèle américaine. Erreur! Je suis arrivée à la halte-bouffe de Place Laurier, un samedi à 11h, en pleine heure de dîner, et un grand podium y était installée au centre des tables. Je dois avouer que le stress a augmenté d’un cran. Je ne m’attendais pas à défiler devant des centaines de gens. Je me présente, on prend mes mensurations et ma grandeur (ouf je faisais 5 pieds 7, la grandeur minimale!) et je vais m’asseoir avec d’autres participantes du concours. On me donne le numéro 14. Je regarde donc les 13 autres passer avant moi, puis c’est à moi. On me nomme et sous une musique rythmée comme dans les défilés que je regardais à la maison depuis des années, je dois marcher. J’y suis allée, avec le plus d’assurance et de dynamisme possible. Je reviens ensuite à l’arrière pour que notre groupe de cinq filles terminent leur présentation. Après être passé, j’avais les jambes qui étaient aussi molles que des spaghettis (et ce n’est pas des blagues). Je n’avais pas été autant stressée de toute ma vie.
24 mars 2013 – À mon appartement de Jonquière
On m’avait dit que si j’avais été sélectionnée, on m’aurait appelé dans la semaine qui suivait. Je n’avais toujours pas eu de nouvelles, jusqu’au dimanche soir suivant lorsque mon téléphone a sonné. Sur la cinquantaine de filles présentes au casting, j’étais parmi les 30 qui allaient passer à la première étape. Cette fois, j’étais vraiment TRÈS TRÈS surprise. Je n’ai pas la shape d’un mannequin et je le sais, j’avais été choisie parce que je dégageais de la confiance et de l’assurance. C’était très spécial de savoir que ça devenait plus concret. Prochaine étape? Le défilé dans le cadre d’un 5 à 7.
Essayage – 14 avril 2013 – Boutique Baizenville
Bien souvent, j’avais cru devoir abandonner le concours, parce que les essayages ou les défilés que me proposait l’organisatrice de l’événement Karine Albert, se déroulaient pendant la semaine. Le hic, c’est que c’était presque impossible pour moi d’aller à Québec, à temps, pour les moments qu’elle me proposait. Cependant, l’équipe a été très conciliante et j’ai pu avoir une date qui me convenait. D’abord, l’essayage. Je me présente à la boutique pour laquelle j’allais défiler, Baizenville, pour essayer de nombreux outfits pour trouver lesquels j’allais porter. Après environ 1h, j’avais mes six ensembles de style rock pour le défilé.
Défilé – 18 avril 2013 – Yuzu Resto
C’était le jour J! J’avais bien dormi, mais dès mon réveil, je fus stressée à la puissance 100. Le genre de stress qui nous fait dire : «Pourquoi je fais ça déjà?» ou «Je ne veux plus y aller, ça ne me tente plus!». Vous voyez le genre? À 7h j’étais réveillée et je devais partir de la maison à 15h. L’attente allait être longue. La seule chose qui a réussi à me faire changer d’idée est –étrangement – de faire des devoirs. Et de chanter. Je vous épargne les détails.
15h15, je quitte la maison avant ma maman qui m’accompagne jusqu’au Yuzu Restaurant du quartier St-Roch. Je suis là à 16h, toujours autant stressée. Lorsque la plupart des autres mannequins furent aussi arrivés, nous avons quitté dans une voiture identifiée Festival Québec Mode vers le Saint Coiffure. J’ai eu droit à deux coiffeurs pour me faire une coiffure rock, qui allait de pair avec les vêtements. (Vous pouvez voir une photo sur la page facebook du Festival Québec Mode. Le lien se retrouve au bas de mon article.) Je passe ensuite au maquillage réalisé par Parisax Professional Canada. À 18h, coiffée et maquillée, nous retournons au Yuzu pour le défilé. Le restaurant est bondé, toutes les tables sont réservées. Mes parents, leurs amis, ma sœur et son ami ainsi que mes amies sont présentes pour m’encourager.
Étrangement, à ce moment je n’étais plus stressée. Bon oui, un petit peu, mais pas autant que le matin même, ou lors du casting quelques semaines auparavant. Les trois autres participantes et moi montons en haut pour enfiler notre première tenue. Nous sommes, ensuite, les sept mannequins un derrière l’autre et nous attendons le go pour partir dans le backstage, À 18h30, le défilé style 5 à 7 commence.
À la fin, vers 20h, nous étions toutes réunis dans la salle pour l’annonce des finalistes pour la prochaine étape. Malheureusement, je n’ai pas été sélectionnée ni par le public, ni par les juges. J’étais déçue, évidemment j’aurais voulu continuer et me rendre plus loin, mais je m’étais rendue beaucoup plus loin que je ne l’aurais cru au départ.
J’étais extrêmement contente de l’expérience que j’ai pu vivre. D’être maquillée, coiffée, de défiler devant une foule et des photographes. Je ne crois pas que j’aurais pu demander mieux. Cette expérience m’a fait réaliser que l’apparence est une chose, mais la confiance et ce qu’on dégage, au final, est ce qui est le plus important pour avancer. Je voudrais remercier le magazine Québec Scope, l’agence Focus One Mannequin et le Festival Québec Mode pour la chance de vivre cette belle expérience. Je recommencerais sans hésiter.
La gagnante – si je ne m’abuse, il ne reste que des dix filles finalistes – sera annoncé lors de l’événement VIP Happening Québec Scope le lundi 29 mars à Québec où je serais présente et je souhaite la meilleure des chances à toutes les finalistes!
Pour voir les photos du défilé, c’est ici!
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.195747050549501.1073741836.110618205729053&type=1
Pour voir la vidéo de l’événement: http://www.youtube.com/
Photo à la une: Festival Québec Mode
Photo: Michel Nadeau