Dont la vue procure du plaisir, de l’agrément, qui séduit par sa grâce, son charme. Voilà ce qu’on peut lire dans le Larousse si on cherche le mot joli. Oui, il n’y a qu’une seule définition pour décrire ce petit mot de quatre lettres. Mais entre toi et moi, il y a autant de façons d’être jolie qu’il peut exister de teintes de rouge à lèvres différents dans le monde !
Je t’avertis ; je n’ai aucunement envie de tomber dans tout de ce qui est cliché concernant le sujet. Mais je ne peux faire autrement que de commencer par le discours classique. Être belle, ce n’est pas constamment se comparer au stéréotype de la fille mince et plantureuse à laquelle on est exposé d’une manière ou d’une autre chaque jour. C’est de se démarquer et de bien vivre avec le bagage génétique qui nous est tombé dessus. C’est de se mettre en valeur peu importe notre «shape», selon nos goûts, nos désirs.
Être jolie, c’est trouver le bon équilibre mental et physique. Manger ce qui nous plait, faire du sport, aller à l’école et croire en ce qu’on fait. Faire des folies et ne pas avoir peur du ridicule ; montrer sa personnalité peu importe si on est extravertie ou introvertie. C’est savoir qu’on est jolie, se le répéter à tous les jours et ne pas attendre de se le faire dire pour le crier haut et fort. Dit le en anglais, en espagnol, en croate, peu importe ; dis-le!
Être jolie et se trouver jolie c’est, si on pousse à l’extrême, être égoïste. C’est se foutre de ce que les gens peuvent bien penser de notre apparence, car la définition de ce qui est beau diffère d’une personne à l’autre. Je crois qu’il existe autant de façons de voir le concept qu’il y a d’humains sur Terre. Comme on dit : Tous les goûts sont dans la nature.
Tout ce que j’ai dit, je le pense. Et tout ce que je pense, je le dit. Quand tu croiseras un miroir tout à l’heure, peux-tu regarder la fille que tu y vois et lui dire qu’elle est jolie de ma part et surtout, de la tienne ?