86 400. Le nombre de secondes dans une journée. Juste un chiffre qui permet de quantifier le temps qu’un humain possède au quotidien pour faire de nouvelles expériences, sourire et faire sourire. Et si je vous disais qu’en une seule seconde, tout pouvait basculer? Prendre un moment pour faire un don de sang, c’est pouvoir faire basculer la vie de quelqu’un du bon côté.
Au Québec, seulement trois pourcent de la population admissible au don de sang profitent de ce privilège. Oui, je dis privilège. Parce que donner du sang, c’est donner la vie. Six fois par année, soit aux 56 jours, il est possible de sauver une personne nécessitant un apport de sang. Malgré qu’il soit dommage que nous n’ayons pas les moyens de voir l’impact futur de notre geste, les bénévoles se font les porte-paroles des receveurs grâce à leur gratitude exprimée par un sourire fendu d’une oreille à l’autre.
Une habitude. Voilà ce que devrait devenir l’action de se rendre à la collecte ou au centre de collecte le plus près de chez nous. Un moyen pris par Héma-Québec devrait, selon moi, être répété plusieurs fois dans une année : au lieu de laisser venir les jeunes, allons à eux. Se déplacer à même les établissements scolaires comme les cégeps ou les universités est la clé, car prendre un Québécois au tout début, c’est l’inciter à recommencer pour finalement solder le tout par l’ajout de cette nouvelle habitude à sa vie. Une habitude de vie digne de mention qui redorerait l’image erronée que pas mal de gens ont de notre génération si vous voulez mon avis.
Parenthèse : sincèrement, est-ce que c’est plus valorisant de mettre sur Facebook une vidéo necknomination de calage de bière que de rendre publique que tu en es rendu à ton premier, cinquième, dixième ou vingtième don de sang? Je vous laisse répondre. Fin de la parenthèse.
Malgré qu’on puisse posséder toute la bonne volonté du monde, il est parfois impossible de pouvoir poser ce geste. J’en connais une qui parle en connaissance de cause! Eh bien ça ne m’a pourtant pas empêchée d’aider Héma-Québec à ma façon. Faire don de son temps en étant bénévole lors d’une collecte est tout aussi précieux.
Posez-vous la question : et si c’était moi qui se retrouvais à avoir besoin de sang? Une seule seconde sur les 86 400 suffit pour que tout bascule, au même titre qu’une autre seulement est nécessaire pour renverser la situation.
Pour plus d’informations sur le don de sang et les collectes à venir, visitez le site d’Héma-Québec.
Photo : We Heart It