Après avoir accordé une entrevue à Class Radio, La Pige et LaCerise.ca, Véronic DiCaire a rencontré hier des étudiants de journalisme du cégep de Jonquière, quelques heures avant le troisième et dernier spectacle de sa tournée en sol saguenéen.
Étant accompagnée d’une classe de journalistes, l’imitatrice a parlé de la relation qu’elle entretient avec les médias. Ce que Véronic DiCaire aime le plus lorsqu’elle fait des entrevues : se faire poser des questions recherchées.
Elle avoue s’être déjà fait poser des questions où les journalistes n’étaient pas préparés. Aucunes recherches à propos de ses spectacles ou de sa carrière n’avaient été faites. «La préparation est un élément non négligeable dans votre métier. On a tellement d’outils pour regarder tout ce qui se passe sur tout le monde», raconte l’imitatrice.
Son agent et conjoint, Rémon Boulerice, priorise les intervieweurs bien préparés. Ce n’est certainement pas le seul manager à agir ainsi. «Quand on arrive à une étape dans la carrière d’une artiste où il y a plus de demandes d’entrevues que de temps à notre disposition, on n’a pas le choix : on choisit les entrevues. On identifie les intervieweurs bien préparés. Ceux qui n’ont pas fait une bonne job vont passer après», ajoute Rémon Boulerice.
Heureusement, Véronic DiCaire compte accorder d’autres entrevues à LaCerise.ca si l’occasion se présente. Comme quoi tout s’est bien passé!
Saisir sa chance
Véronic DiCaire en a inspiré plus d’un lors de son passage au cégep de Jonquière. Selon elle, la vie est une mine d’opportunités.
C’est Rémon Boulerice qui voit tout l’engouement qu’apportent ses imitations. La dame aux multiples voix ne pensait jamais faire carrière en imitation.
Marc Dupré pense à Véronic DiCaire pour faire la première partie de Céline Dion. C’est à ce moment que sa carrière d’imitatrice prend tout son sens. «C’est après avoir fait mon petit show de 30 minutes devant des milliers de personnes que je me suis rendu compte que je n’étais pas dans la bonne voie en tant qu’auteure-compositrice-interprète. Pour Rémon et moi, c’était vers l’imitation qu’il fallait que je m’en aille», raconte-t-elle.
Comme quoi la vie nous propose toutes sortes d’heureux hasards!
Photo: Frédérique Maysenhoelder