Little Miss Sunshine. Pas croyable comment c’est bon.
Pas croyable que je n’ai pas écouté ça avant.
C’est incroyable.
Tellement que c’est pas croyable.
Pouvez-vous le croire?
Bref, je ris toute seule dans mon salon et ça fait ma soirée.
Le p’tit bout de texte en gras, c’est un statut que j’ai publié sur Facebook le 23 juillet 2014 au soir. Ben oui, je récupère l’un de mes statuts Facebook pour faire l’introduction d’un de mes textes. Enfin bref.
Quand je fais des statuts Facebook, je le fais pas pour «gosser» la planète Internet. Que ce soit pour faire sourire, pour instruire ou pour faire réagir, si j’apparais dans ton fil d’actualité, c’est que je pense que ça vaut la peine que tu entendes/lises/voies. Les statuts pas de but qui relatent la vie de Miss Bigoudis à la minute près, ce n’est pas ma tasse de thé. J’aime quand ça me permet de découvrir, quand ça me donne le goût d’agir et de réagir. En parlant de tasse de thé, je suis plus du genre thé Chaï latté en passant.
Si j’ai fait un statut sur le film Little Miss Sunshine, c’est que ça m’a virée à l’envers de tout bord, tout côté. Ça faisait un méchant bout que je n’avais pas ri de bon cœur en écoutant un film. En plus, c’était à Télé-Québec. Genre que la dernière fois que j’ai autant trippé sur un programme de Télé-Québec, c’était à cause de Cornemuse. Ne me jugez pas, merci.
Le visuel du film est pas possible: je suis accro à la Californie et aux Westfalia, alors voir un Westfalia qui roule sur une route de Californie, c’est pas croyable comment c’est beau. Mais ça c’est juste la surface. Croyez-moi, le contenu est aussi parfait que le contenant.
Les phrases naïves mais toujours pleines de sens de la petite Olive, qui viennent entrecouper les vies troublées des cinq membres de sa famille, sont toujours savoureuses. L’histoire de chaque personnage est lourde de sens et véhicule un message unique et ô combien porteur. Le message principal du film, il est tout simplement parfait. On peut toujours interpréter ce qu’on voit à notre manière, alors je vous laisserai trouver la vôtre.
Et je vous dirai pas la mienne.
«T’écris un article sur un film pi t’en parles à peine : c’est quoi l’affaire?»
Je te parle de mon expérience Little Miss Sunshine. Et de pourquoi tu devrais l’écouter. Je te donnerai pas tout cru dans l’bec. Si tu veux voir et comprendre, t’as qu’à écouter. J’suis juste le petit démon que te tease un peu pour te donner le goût de le louer et de pas attendre à Noël prochain pour le faire.
A noel, c’est tout le temps les mêmes films qui passent a la télé…Y pourrait peut-être changer…XD [sic]
L’affaire en gras juste au-dessus, ben c’est un statut Facebook que j’ai publié le 23 décembre 2009. Tant qu’à faire de la récupération, j’vais pas me gêner pour y aller à fond. Probablement l’une des pires archives de mon profil, et en plus, ça d’lair que je connaissais pas ça les accents dans le temps.
Bref, cinq ans plus tard, ce statut me permet tout de même de conclure un texte qui abuse tellement du mot «bref» que ça en devient «gossant», en m’adressant à Télé-Québec: si vous décidez de pimper la grille horaire de ciné-cadeau un de ces quatre, ben vous devriez inclure Little Miss Sunshine au programme.
Parce que ça m’a fait rire toute seule dans mon sous-sol un soir.
Et que ça pourrait avoir le même effet sur ben du beau monde.
Photo: Tumblr