Je vous avertis tout de suite, cet article aurait pu être extensionné en un ROMAN. Tout simplement parce que cet article a pour but de parler du 36e gala de l’ADISQ qui s’est passé hier, ou, si vous préférez, du moment qu’on prend chaque année pour se rendre compte à quel point le Québec est rempli de talent. Et Dieu sait qu’il y en a, du talent au Québec.
La soirée étant animée encore une fois par Louis-José Houde (yay !), le charmant numéro d’ouverture le réunissait lui, Lisa Leblanc, Brigitte Boisjoli, Patrice Michaud et Alex Nevsky. Très belle façon d’entamer la soirée. Cette dernière s’est enchainée de nominations en nominations, en allant des rires aux pleurs imprévus avec des performances plus belles les unes que les autres. Que ce soit celle de Vincent Vallières avec sa chanson «L’amour c’est pas pour les peureux» accompagné des gars de Misteur Valaire et Louis-José Houde, ou celle que j’attendais avec impatience de Koriass (Félix de l’album hip hop de l’année) accompagné d’Angèle Dubeau, violoniste d’expérience. Ces derniers étaient comme «un grand vin… en shooter!» tel que les a présentés LJH. Quant au groupe Half Moon Run avec leur chanson «Call Me in the Afternoon», ils n’ont pas dû en décevoir beaucoup par leur énergie et leur musique qui leur est propre!
Évidemment, comme beaucoup de gens, mon coup de cœur est allé à Alex Nevsky. Gagnant des trophées de l’album pop de l’année pour son deuxième album Himalaya mon amour, l’interprète masculin de l’année et la chanson de l’année avec «On leur a fait croire», il m’a vraiment rendue heureuse en le voyant sur scène heureux/ému/dépassé par l’industrie et le public qui lui ont donné la reconnaissance qu’il mérite tant.
Des confettis ont explosé dans mon cœur aussi lorsque le Félix pour le groupe de l’année a été décerné aux Sœurs Boulay. Deux filles remplies de talent et d’émotions et belles à voir, ayant été la révélation de l’année 2013 à l’ADISQ; les retrouver un an plus tard avec ce prix n’a fait que confirmer à tous le titre qui leur avait été attribué l’an dernier.
Bref, je pourrais continuer comme ça pendant des pages et DES PAGES, en parlant de Marie-Mai comme interprète féminine de l’année, Michel Louvain pour son Félix honorifique et ses 50 années de carrière (non, mais wow!) ou encore Klô Pelgag et son discours incroyablement drôle pour son Félix de révélation de l’année, mais je préfère surtout souligner cette fois-ci le talent de tous les artistes en nomination… et même ceux qui n’y étaient pas. Le Québec regorge de talent et surtout d’une belle relève musicale! Comme Stéphanie Boulay l’a dit dans ses remerciements: « L’accomplissement d’un artiste n’est pas par le nombre de trophées, mais par la durée de sa carrière!»
Longue vie à nos artistes!
Photos: Yves Provencher, Journal Métro