Je ne sais pas si tu es comme moi, mais plus les mois avancent et plus le stress de savoir ce que je vais faire lorsque je serai grande m’angoisse. Cette question fatidique me tourne sans cesse dans la tête sans trouver de réponse.
Comment demander à une jeune fille de choisir tout de suite ce qu’elle fera pour le reste de sa vie, je me le demande? Je veux dire, il y a plein de métiers dont je ne connais même pas l’existence!
Il faut jongler avec les intérêts, les forces, les faiblesses, les caractéristiques des jobs, tout en se demandant si ça va répondre à nos attentes. Quand je vois mes ami(e)s qui savent déjà ce qu’ils veulent faire depuis l’âge de 10 ans, ça me décourage et, surtout, ça m’angoisse. Surtout que l’inévitable 1er mars arrive à grand pas. (Prends une grande respiration et calme-toi, Julie…)
Je me dis que le mieux est de s’informer. Après une, deux, voire trois visites chez la conseillère d’orientation, les options qui s’offrent à moi deviennent un peu plus claires (ou pas). Je profite des visites des universités au cégep pour me renseigner, je navigue sur les sites web des écoles pour mieux comprendre les programmes offerts; je me rends même aux portes ouvertes afin de m’imprégner de l’ambiance. Pourtant rien ne me convainc encore assez pour m’inciter à adopter un métier pour le reste de ma vie.
Autre côté machiavélique de mon angoisse existentielle: la fameuse cote R. Dans mon cas, c’est l’un de mes pires démons. On ne se le cachera pas, les universités vont surtout regarder la cote R pour déterminer qui sera accepté ou non. Pour celles qui souhaitent entrer dans un programme contingenté, cette fameuse cote vous hantera.
Malgré les questionnements, les incertitudes, le stress et l’angoisse qui m’habitent toujours par rapport à mon futur, autant prendre un jour à la fois et faire de mon mieux!
Photo: Free Images