Encore une fois, sous le signe de la fête ou des fameuses «bonnes résolutions», nous entamons ce cher nouvel an. Souvent, ce temps qui marque un passage entre deux années peut signifier, pour certains, un nouveau départ et, pour d’autres, un regard vers l’avant ou encore une simple addition de chiffres. Dans mon cas, l’occasion en est une pour être à l’écoute: à l’écoute des mois passés, à l’écoute des nouveaux objectifs, mais surtout, à l’écoute de ces bombes qui ne cessent de tomber.
En Amérique et dans tout l’Occident, c’est l’éclat des bouteilles de champagne et du coup de minuit. En Orient, une fois de plus, une fois de trop, c’est le passage à une nouvelle année de pression, de confrontations et, trop souvent, de la perte de l’espoir. Ainsi, la question se pose: «2015 se lèvera-t-elle?» Du moins, se lèvera-t-elle à la grandeur du globe?
D’abord, il ne faut surtout pas voir le tout d’une manière négative. C’est la fête après tout et la dinde n’est pas en voie d’extinction…pas encore! Bref, je tiens surtout à écrire ces lignes pour qu’ensemble nous prenions conscience. Toute l’année, des bombes sont tombées sur Gaza, des tensions ont eu lieu en Ukraine, les groupes terroristes ont fait parler d’eux et il faut seulement se rappeler que le temps des fêtes ne place pas la planète sur pause. Durant nos petits «partys» (bien agréables, en passant!) la Terre n’a pas arrêté de tourner. La preuve: les migraines matinales persistent! Parce que c’est, une fois de plus, ces enjeux mondiaux qui risquent de sonner le réveil de cette année 2015.
Cependant, on parle des gens d’ailleurs, mais ici aussi nous avons nos problèmes, évidemment! Je ne parle pas des combats du Boxing Day, mais entre autres de notre gouvernement qui, aux travailleurs comme aux étudiants, souhaite une bonne année sous le signe de l’austérité. De plus en plus, — avis aux blogueurs mode–, je prédis que les fabricants de vêtements rapetisseront ou supprimeront même les poches, puisque la population n’aura simplement plus rien à y mettre, pas même un sou. C’est ce qui arrive… malheureusement.
Bref, il était une fois la vie sur Terre… Non, mais sérieusement, voyons seulement ce que l’on peut faire, ce que l’on peut comprendre. Prenons des résolutions positives, car on peut faire changer les choses. Il suffit d’un soupçon de volonté, d’un peu de créativité, d’une vision de réalité et tout devient possible. Pensons à l’avenir!
Bonne année, les lecteurs et lectrices!
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