S’il y a bien une chose que j’ai apprise sur moi-même pendant mon ascension vers l’autonomie (lire ici : vivre seule en appartement), c’est que manger c’est important. Au début, j’accueillais bras ouverts la bonne bouffe préparée par ma mère dans des petits plats Tupperware. Mais à un moment donné, le gros bon sens est venu cogner à la porte de mon frigo.
Alors c’est là, plantée devant le royaume de la nourriture que j’ai réalisé que si je voulais vraiment être autonome, je devais me forcer un peu. Cuisiner, c’est pas juste bon pour les mamans ou les grands chefs. Je suis capable moi aussi, pis pas juste des grilled-cheese à part de ça!
Même si ma recette de grilled-cheese est vraiment excellente (merci fromage Perron), ma résolution 2015 est de cuisiner plus. Par contre, ça ne se fait pas en claquant des doigts.
L’équipement
Dans mon sac à dos de guerrière de la cuisine, j’apporte :
- Le livre de cuisine 3 fois par jour (parce que c’est beau et c’est bon)
- 3-4 revues Ricardo (parce que le King de la cuisine peut m’aider)
- Le livre de cuisine La Croûte Cassée (parce que les recettes sont faciles et VRAIMENT pas chères)
- Le livre de cuisine Cuisine futée, Parents pressés (non, vous n’avez pas quatre enfants à nourrir, mais les recettes là-dedans sont quick and easy)
- L’essentiel d’outils utiles à la popote (popote deviendra ton mot favori). Et par essentiel j’entends : casseroles, passoire, cuillères de bois, mélangeurs, tasses à mesurer, name it!
- Un compte Pinterest (sérieux, inscrivez-vous, y’a une toooonne de belles idées)
- De la patience («La sauce béchamel a collé au fond? OK, c’est pas grave on va recommencer», ces paroles feront partie du quotidien et ce n’est pas grave.)
- Un téléphone pas trop loin (pour appeler les parents, chers gourous de la cuisine)
La méthode
NE PAS ÊTRE À LA DERNIÈRE MINUTE! Une fois, j’ai voulu cuisiner un poulet au brocoli super fancy… mais je n’ai pas eu assez de temps avant de partir à mon cours alors j’ai dû manger des toasts… Pas l’fun! Prévoyez un petit moment devant vos chaudrons et cuisiner des grosses portions : souvent ça se congèle ou on mange les restes le lendemain.
Restez positifs. Ce n’est pas grave de rater une, deux… trois fois sa recette. C’est certain que ça ne goûtera pas comme la bouffe de votre grand-mère, mais vous avez encore beaucoup d’années de pratique devant vous. Ne désespérez pas.
Les bienfaits
Vous serez heureux de vous, vous aurez le ventre plein, vous pourrez mettre des photos de votre bouffe sur Instagram. Wow!
Ne vous reste plus qu’à vous lancer!
Photo: Flickr