J’ai le bonheur étampé dans la face pour la prochaine année. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que c’est le cas aussi pour les 6 822 autres personnes qui m’entouraient au Colisée Pepsi. One Republic, Québec aurait voulu te garder pour avoir une dose de ton toi à chaque jour.
Quand tu dis que quelqu’un est une bête de scène, qu’il l’habite de long en large, ben c’est ça qui arrive avec Ryan Tedder. Chanteur, guitariste, claviériste et surtout, futur mari dans les rêves de toutes les filles.
J’ai encore de la difficulté à comprendre comment il a fait pour, du début à la fin, sauter d’un bout à l’autre de la scène jusqu’à même faire une escapade dans les estrades en plus de nous étaler son registre vocal impressionnant au grand complet au creux de l’oreille sans aucune fausse note.
One Republic, c’est le genre de groupe qui a tellement de chansons à succès que tu arrives presque à oublier l’existence même de certaines d’entre elles. Ça, c’est jusqu’au moment où Ryan Tedder pousse une note que tu reconnais et tu te rappelles que eille, ben oui, c’est de One Republic ça!
Puis, plus le spectacle avance, plus tu te demandes : «Mais voyons ça va être quoi la prochaine chanson, il a déjà fait toutes les plus connues y me semble?!». Et à cet instant-là, BOUM!, il commence à entonner Love Runs Out. Puis il nous jette à terre avec If I Loose Myself.
Une mise en scène impeccable a permis à Ryan Tedder et sa bande de valser entre l’intimité d’une Apologize et le grandiose d’une Something I Need, toujours en nous en mettant plein la vue.
Encore hier, j’ai pris le temps d’arrêter de crier trente secondes pour regarder autour de moi. Une foule qui bouge au même rythme et qui chante en cœur me donnera toujours autant de frissons. Le temps d’un spectacle, on semble tous être dans le même bateau : de simples humains qui vivent grâce à une injection de musique pure, des junkys qui vont en redemander à la minute où les lumières vont s’éteindre. On en a besoin comme on a besoin d’oxygène.
One Republic, Québec est junky de toi.