J’ai assisté au spectacle de Mute et de Caravane à la salle polyvalente du Cégep de Jonquière, le 25 avril dernier. Et je crois sincèrement que c’était une thérapie, en cette fin de session épuisante.
C’est Caravane qui a assuré la première partie de ce spectacle de fous. Ce groupe québécois qui a sorti son premier album en septembre dernier a mis la barre haute dès le début. La foule, plutôt timide au départ, s’est mise à danser et à chanter lorsque le succès Maxyme s’est fait entendre. Le groupe est énergique, la guitare est magnifique. Juste la voix de Dominic Pelletier à elle seule est un baume sur nos anxiétés.
Quelques minutes plus tard, l’arrivée de Mute a rendu le public hystérique. Il faut dire que cela faisait plusieurs mois que le groupe n’avait pas performé en salle. Entamant tout de suite leur première chanson, me voilà prise au milieu d’un moshpit. Les gens se poussent en chantant les paroles de leur groupe préféré. La joie est palpable, l’exaltation est à son comble.
Les membres du groupe savent comment donner un méchant show. Riant avec la foule, remerciant les organisateurs, jouant de très bons solos, les quatre gars ont complètement électrisé les fans.
Le cœur battant au rythme de la musique, c’est comme si toute la foule ne faisait qu’un. Ça a vraiment fait du bien de décrocher ainsi, en pleine fin de session. La sueur collant au front, le corps qui se laisse aller, la musique si forte qu’on ne peut plus penser, tout ça est une vraie thérapie.