Après le lancement de Flood, leur deuxième EP au Cercle le 24 avril, le groupe québécois Harfang était de passage à La Baie et j’ai eu la chance d’assister à leur spectacle hier et d’échanger un peu avec les membres du groupe.
Dès la première note entendue, le groupe a réussi à séduire les oreilles des spectateurs. Sur la scène, les cinq membres du groupe nous ont interprété leur chanson de manière à créer une ambiance de confort et de calme dans la salle. À la base inspirée par le style musical folk et par la musique qu’écoutait le père du chanteur et compositeur Samuel Wagner, le quintette réussit à me faire voyager par un heureux mélange de bands que j’apprécie et que j’écoute régulièrement.
J’ai eu la chance de parler au groupe et de leur poser quelques questions sur leur provenance. Créés et établies à Québec, les membres se sont rencontrés par hasard. À la suite de quelques rencontres, les membres du groupe ont commencé à jouer et à prendre davantage au sérieux la possibilité d’être un groupe de musique. Le projet se poursuivait à merveille et il est allé jusqu’à l’enregistrement de leur premier EP, le seul problème c’est qu’il n’avait pas encore de nom. Rendu à la veille de leur lancement de leur premier EP, le groupe n’avait pas encore de nom. Une tempête d’idée s’est imposée et ils se sont arrêtés sur le nom Béluga. Ils ont vite appris que le nom était déjà pris, leur soundman leur a proposé Harfang et les membres ont accepté. Ainsi est né Harfang.
Pour terminer, les recettes de «Trois fois par jour» sont pas mal à la mode ces derniers temps. J’ai donc décidé de vous écrire la recette des inspirations du band ( selon moi ) pour vous inviter à les découvrir. Premièrement, on met dans un ficher audio un peu du son de Patrick Watson, Half Moon Run et on ressort le vieux Radiohead. Sur quelques chansons, on peut ajouter une épice du groupe Young The Giant et quand ça devient un peu plus planant (sur une chanson en particulier) vous mettez l’essence de l’album « Le volume du vent » en prenant bien soin d’ôter la voix de Louis-Jean Cormier. Si on s’attarde un peu plus à la voix, elle est comparé à celle de Patrick Watson, malgré que la voix du chanteur, Samuel, est unique au groupe Harfang. Incorporez la voix du guitariste et claviériste, Antoine Angers, pour créer une ambiance d’écho qui peut parfois ressembler à Of Monsters and Men, sans les œstrogènes. Pour finir, vous prenez ce mélange et vous ajouter un 2×4 et une planche de bois qui est utilisé comme instruments de musique et une guitare électrique qui fait du tapping ou bien qui utilise un micro pour créer un son incroyable. C’est avec cette recette que le groupe risque de finir par percé dans le domaine de la musique ( selon moi)
Sur une échelle d’un à «c’est TROP bon» , je vous conseille d’aller écouter leur EP. Non c’est une blague. Aller quand même voir leur lien pour écouter Flood, leur nouveau EP http://harfangmusic.bandcamp.com/
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