Le week-end dernier se tenait, à Mashteuiatsh, la neuvième édition du Grand Rassemblement des Premières nations. J’ai pris part à cet événement dans la soirée du samedi et ça a été, à mes yeux, une chance unique de m’imprégner de la culture innue qui m’était presque complètement inconnue.
Ce genre de rassemblement «s’effectue dans un contexte d’échanges et de partage […] avec les membres des autres Premières Nations et des visiteurs», peut-on lire sur le site web de la communauté de Mashteuiatsh. C’est donc une manière awesome de permettre aux citoyens non-autochtones de s’ouvrir à une culture différente de la leur.
Au cours de la fin de semaine, des compétitions sportives traditionnelles, des «pow-wow» et quelques autres activités sont mises en place. Lors de ma visite, j’ai eu l’opportunité d’assister à un «pow-wow» (shoutout aux habits traditionnels), une cérémonie typiquement autochtone. J’ai également pris du temps pour me promener de kiosque en kiosque à travers le marché extérieur, où on retrouvait plusieurs artisans talentueux. La soirée s’est conclue par des feux d’artifices (ils étaient VRAIMENT beaux!), ainsi que par un concert (auquel je n’ai pas assisté, donc vous devrez vous passer de mes précieux commentaires).
Prévisible comme je suis, je ne surprendrai personne en recommandant à tous ceux qui auront éventuellement l’occasion d’aller faire un tour à un Grand Rassemblement des Premières Nations ne pas hésiter une seconde! En plus d’en profiter pour enrichir votre culture, vous passerez un bon moment, c’est archi assuré!
Je crois fortement que la culture et les coutumes autochtones méritent d’être connues davantage. C’est pourquoi les rassemblements de la sorte me semblent être une activité intéressante pour les gens qui souhaitent découvrir de nouvelles choses ou tout simplement approfondir leurs connaissances. Et puis croyez-moi, ce genre d’événement n’a rien à voir avec la théorie que nous enseigne nos profs d’histoire : c’est beaucoup, beaucoup moins endormant 😉 Alors sans plus tarder, renseignez-vous auprès des communautés autochtones près de chez vous afin de savoir si elles tiendront ce genre d’événement!
Photo : Élyse Vollant