Avec son troisième roman, Les blondes, Émily Schultz nous transporte dans un univers à la fois réel et déjanté. Les blondes, naturelles ou non, sont prises d’une hystérie meurtrière virale, de vraies zombies. L’épidémie m’a cependant laissée sur ma faim…
L’auteure ontarienne a su doser parfaitement humour et suspense. L’histoire m’a tenue en haleine; stress, paranoïa tout y était. Certaines scènes d’action étaient difficiles à saisir du premier coup, j’ai du en relire quelques-unes. Mais je vais mettre ce bémol sur le dos de la traduction (la version originale est en anglais).
Le livre traite de féminité, de beauté et de maternité. Les moments où le personnage principal, Hazel Hayes, décrit la sensation du bébé qui bouge dans son ventre sont à couper le souffle.
D’un chapitre à l’autre, on suit les péripéties d’Hazel qui tente de survivre à la VSH (la furie blonde). Elle est témoin de multiples attaques de blondes, elle se sauve, se met dans le pétrin, vit (et nous fait vivre) toute une gamme d’émotions.
Habituellement, je suis une lectrice assez émotive. Les blondes m’a fait sourire, m’a donné de légers frissons et a fait naitre une boule dans ma gorge sans pour autant m’avoir fait rire, m’avoir terrorisée ou fait pleurer. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée, l’intrigue compense.
MAIS LA FIN!! ARK OUACHE NON! Quoi de plus décevant qu’une fin décevante? Je souffre encore en écrivant ces lignes. J’ai l’impression de ne rien avoir compris du livre. On dirait que l’histoire est inachevée, qu’il devrait y avoir un tome 2. C’est peut être volontaire, mais POURQUOI!?! L’histoire, le concept, l’intrigue rien ne débouche et mes questions sont restées sans réponse.
Malgré tout, je ne suis pas déçue de ma lecture, le reste du livre en vaut la peine, mais je crois que si c’était à refaire, j’achèterais The blondes.
Photo: Flikr creative commons