Deux mois. Ça fait juste deux mois que je suis installée à Montréal et c’est déjà trop. «Tu vas voir Véro, tu vas capoter dans la grande ville!» C’est vrai que je capote, mais pas pour les bonnes raisons!
Alors, voici une jolie petite liste des choses qui me font royalement pogner les nerfs à Montréal, dans le métro. ARGH.
- Les heures de pointe
«Y’en a partout de ça Véro». OUI JE SAIS, mais je te jure qu’une heure de pointe en métro, c’est ultra pire. Je vais bien argumenter mon point pour ne pas me faire ramasser par les pro-Montréal (soit la majorité de mes amis).
Premièrement, ça pue. Je pue, tu pues, ils puent. Les odeurs se mixent et ça fait un cocktail horrible. Tant les parfums des madames plus âgées (qui visiblement, n’ont jamais appris qu’après 3 «poushs» t’arrêtes d’en mettre), les hommes qui suent, les enrhumés qui éternuent sans cesse, les amis qui prennent trop de place et qui discutent de leurs histoires de couchettes d’hier soir en postillonnant… et y’a moi, au milieu.
Sans parler des portes du métro qui ouvrent sur différentes stations qui sentent parfois les eaux usées, parfois l’église ou la vieille chambre pas rangée.
- Les fatiguants en retard
Écoute mon chum, si t’es en retard ce matin et que tu dois ABSOLUMENT prendre le prochain métro, ce n’est pas mon problème. Alors, quand tu vois que le wagon est plein, comme dans le sens où j’ai le nez dans la vitre et quand la porte ouvre, je tombe, NE ME POUSSE PAS! Il n’y a plus de place pour toi l’ami. Soit tu cours pour entrer dans le wagon d’à côté, soit tu me souris gentiment en me disant ceci : ben non t’inquiètes pas, je ne te ferai pas subir ça ce matin.
Parce que rappelez-vous, s’il se colle à moi, on en revient au point un. T’espères juste que dans ces cas-là, ladite personne sorte de la douche.
- Les valises à roulettes
C’est peut-être bien pratique, mais dans un «motton» de monde (surtout à la sortie du métro Berri-UQAM), c’est la PIRE IDÉE DE L’HUMANITÉ. C’est freiner tout le monde dans leur course effrénée. Honnêtement, tu ne peux pas trainer ton sac sur ton épaule et attendre que le rush de personnes pressées soit passé?
- Les harcelants
Bon, on va se le dire. Le pire pick-up line qu’on m’a dit jusqu’à ce jour fut : «Est-ce qu’on t’a dit que tu n’as pas le droit d’être aussi belle?» WOW, ça me touche.
Non sérieusement, quand tu vois que je suis zéro réceptive, que je hoche la tête à toutes tes questions intrusives et que je mets mes écouteurs, lâche-moi.
Avis à tous les hommes : généralement, quand une femme est intéressée, elle sera ouverte, souriante et répondra à toutes vos questions dans la hâte la plus grande. ALORS, si vous observez un comportement contraire, svp, laissez-la tranquille. On est gênées de vous dire d’arrêter.
Et des fois, il y a des gentils samaritains qui vous viennent en aide lorsque des cas de harcèlement surviennent. Ça m’est arrivé et j’espère pouvoir retrouver ce gentil monsieur pour lui exprimer toute ma gratitude. (Il y a du bon monde aussi dans le métro!)
C’était un petit top 4 des choses qui me font perdre connaissance, mais croyez-moi, ces chroniques ne font que commencer!
Photo : weheartit.com