La série des aventures de Paul créée par le bédéiste québécois Michel Rabagliati remporte beaucoup de succès au Québec et dans le monde depuis la publication du premier album en 1999. Après 250 000 exemplaires vendus des sept premiers tomes, Michel Rabagliati, dont Paul est la projection autobiographique, nous revient cet automne avec une toute nouvelle aventure de son célèbre personnage.
Paul dans le Nord, tel est le titre du huitième opus du bédéiste. Le nord? Pas vraiment. Le nord de Montréal plutôt! Plus précisément les Laurentides, où Paul va vivre ses 16 ans à coups de premières fois : premier voyage sur le pouce, première blonde, première peine d’amour, premier joint, première mobylette… Et premières vraies chicanes avec ses parents, qu’il supporte difficilement. Bref, la vie ordinaire d’un adolescent de 16 ans! En plus, l’histoire se déroule en 1976, l’année des Jeux olympiques de Montréal. Bonus : vous y gagnez de la connaissance générale sur votre Québec d’antan.
Teintée d’humour, cette nouvelle bande dessinée de Michel Rabagliati à la hauteur des précédents tomes vous plongera à nouveau dans votre adolescence. À travers les joies, les peines, les réussites et les succès de Paul, vous vous reconnaîtrez à plusieurs moments.
J’ai lu tous les Paul et je peux vous dire que jamais au grand jamais je n’ai été déçue. Chaque lecture m’en apprend davantage sur la vie, que ce soit le deuil, l’amour, la famille ou bien l’amitié, et me fait vivre une époque bien précise de la société québécoise. Les rires et les pleurs sont au rendez-vous; ces bandes dessinées nous font passer par toute une gamme d’émotions. Je vous le dis, j’ai même parfois versé des larmes. Par ailleurs, les illustrations, remarquables en tous points, constituent des chefs-d’œuvre en soi. Les petits détails créés par l’auteur ajoutent de l’intérêt à l’histoire. Vous risquez fort bien de vous attacher à ces personnages et il est probable qu’ils deviennent très vite des « amis ».
Alors vite, allez vous procure la bédé Paul dans le Nord. Vous ne regretterez pas, je vous le promets.
Crédit : La pastèque