Nous sommes toutes passées par la phase “Je veux perdre du poids” qui vient avec celle «je veux me muscler» et la «je veux faire un régime». Mais souvent, cette volonté est de courte durée et se transforme en une véritable obsession: la faim. Du matin au soir, et la nuit aussi. Le ventre qui crie famine et qui se tord dans tous les sens.
Et pourtant, nos petits défauts grassouillets ne nous empêchent pas de vider le frigo… On a beau être conscientes de l’erreur et du désastre, rien n’y fait. La faim prend incontestablement le dessus et nous sommes les premières sur les lieux du crime. «La semaine prochaine, je me mets à la diète ». Hum hum… FAUX.
On veut être belle, mais pas à n’importe quel prix. La nourriture, qu’on se le dise, on ne s’en lassera jamais. Avoir les mains tâchées de gras et les lèvres badigeonnées de ketchup, c’est ça la vie. Le problème dans tout ça, c’est que l’effet de satiété nous on ne connaît pas. Ne dites pas le contraire, vous aussi vous aimez vous goinfrez à longueur de journée, mais chut, ça les garçons n’ont pas besoin de le savoir. Jamais vous ne me verrez manger comme un ogre lors d’un rendez-vous galant, ou simplement devant un garçon. Parce que c’est la honte de manger plus que le sexe masculin. Pendant la totalité du date vous mourrez de faim. «T’es sûre que tu veux rien?»; répondre «non» est la pire des tortures. Pourtant le ventre qui gargouille, ce n’est pas sexy du tout.
Nous sommes bien évidemment tentées par tout ce qui est gras, sucré, salé… En bref tout ce qui n’est pas sain! Sans oublier le moment le plus magnifique de toute l’histoire de l’humanité: le kebab ou la poutine à 6h du matin après une soirée bien arrosée. A cet instant, il y a une chose à laquelle on ne pense pas: les calories. Bien sûr le lendemain tu te réveilles complètement écœurée et commence à haïr les mannequins toutes plus parfaites les unes que les autres qui défilent sur ton compte Instagram. On s’en moque. Ces filles-là font du sport 24h/24 et n’ont le droit qu’à des graines de tournesol en guise de dîner (jalousie, on rêverait toutes d’avoir leurs abdos et ce qui va avec).
J’assume ma gourmandise, toutes les calories ingurgitées au fil des semaines, parce que franchement, ce n’est pas un jus de fruit et une pauvre banane qui calmeront mes petits creux. La semaine dernière j’ai acheté 2 litres de crème glacée et 1kg de gâteaux au glaçage à la vanille (rayons biscuits, 2ème étage en partant de la droite à côté des Petits écoliers). Et les fêtes de Noël ne vont pas arranger ça. Je bave d’avance en imaginant la dinde dorée, la buche crémeuse et le bon vin (parce que j’adore boire, aussi). Vous l’aurez deviné, j’ai tout le temps faim. C’est pourquoi j’adore me rendre aux vernissages et openings; il y a toujours des petits fours à volonté et puis, c’est gratuit!
D’ailleurs, je ne comprendrai jamais ces filles qui ont déjà le ventre saturé après seulement quelques bouchées ou qui ne finissent pas leur pizza (je grignote les restes, ça m’arrange). Et même si je suis ruinée à la fin du mois, il y aura toujours de la place pour tester le nouveau resto installé en bas de chez moi.
Finalement, la nourriture c’est l’art de créer le bonheur. Elle nous remplit de joie, sèche nos larmes et ne nous lâchera pas. En fait, la nourriture c’est mon premier amour.