Je n’y croyais pas trop, tu vois. J’ai mes insécurités, je ne suis pas full in love avec mon physique, je doute un peu de tout. Mais quand tu me l’as dit, j’ai eu envie d’y croire.
La première fois que tu me l’as dit, j’ai souri et je t’ai dit merci. Je me suis dit que tu disais ça pour être gentil. La deuxième fois, j’ai souri, simplement. Pis là, tu m’as dit que mon sourire me rendait encore plus belle. Je dois t’avouer que j’ai fondu un peu en entendant ça.
T’as continué à me le dire. N’importe quand. En plein milieu d’une conversation, entre deux baisers, dans le silence de nos respirations. Juste ça. «t’es belle» ou «maudit que t’as un beau sourire». Tu t’en rends pas compte, mais ça fait tellement du bien pour une fille comme moi d’entendre des mots comme les tiens.
Un bec sur le front en plein milieu de la nuit, la voix pleine de sommeil, pas trop sûr que j’étais réveillée, tu l’as dit encore. Et, ce matin, encore. Les cheveux n’importe comment, pas une trace de maquillage sur le visage, les paupières encore à moitié fermées. T’as starté ma journée du bon pied. Tu m’as donné l’énergie qui commençait à me manquer, tu m’as collé un sourire en plein visage.
Quand je souris, maintenant, je pense à ça. Je pense à tes mots, à tes «maudit que t’es encore plus belle quand tu souris », à tes « t’es tellement belle». Pis je souris encore plus. Toute seule, en plein milieu de mon cours, dans ma chambre, en marchant dans la rue…
Tes textos aussi, ils me font sourire. Tes bon matin» et tes «bonne nuit» me font du bien. Tes petits «t’es ben cute» glissés entre deux messages font bondir mon cœur.
Mais c’est quand même en vrai que ça a le plus d’impact. Quand tu glisses tes doigts sous mon menton juste avant de le dire. «T’es adorable», «t’es mignonne», «t’es cute», «t’es belle».
Je ne m’en rends pas compte, je ne le crois pas encore. Mais continue, s’il te plait. Continue de me dire que je suis belle. Ça fait du bien à entendre. Et je sens que je vais finir par y croire pour de vrai.