En cinquième secondaire, mon professeur de français avait imposé à ma classe la lecture de La chute de Sparte, le second roman de Biz. J’ai tout de suite adoré son style d’écriture, la manière dont il joue avec les mots et les expressions. Je me souviens qu’en tournant la dernière page de ce livre, je me suis fait la promesse de lire tous les romans que Biz publierait.
Et c’est exactement pour ça qu’il y a quelques jours, après une virée à la librairie du coin, j’ai plongé dans les pages de Naufrage, le récent roman de Biz.
Dès les premières phrases, une bulle s’est formée autour du livre et de moi. Une bulle qui m’a coupée du reste du monde, permettant à mon esprit d’être entièrement absorbé par le récit. C’était le livre, moi et rien d’autre : un coup de foudre littéraire comme je les aime.
Naufrage, c’est l’histoire de Frédérick Limoges, un fonctionnaire muté aux Archives qui possède «une maison qui est une ambassade à l’abri des soucis du monde, une femme au sourire solaire et un petit garçon âgé d’un an qui fonce vers lui avec ses jambes neuves comme un obus chargé d’amour». (Quand je vous disais que Biz est un auteur remarquable!) La suite de l’histoire, ce sera à vous de la découvrir. Je ne peux pas révéler quoi que ce soit d’autre, pas même un petit-indice-de-rien-du-tout parce que c’est écrit noir sur crème sur la quatrième de couverture que l’histoire doit «se vivre en la lisant».
Ce que je peux vous dire, par contre, c’est que Naufrage est désormais un de mes romans préférés. Tout comme La chute de Sparte, je n’aurai pas de difficulté à le lire encore et encore. Les mots, les phrases, l’histoire s’emboîtent naturellement. La lecture se fait simplement : on a envie d’aller plus loin, de connaître plus de détails. Avec ce quatrième roman, Biz a vraiment frappé dans la mille! Il sait charmer les lecteurs, moi la première.
En passant, La chute de Sparte sera adaptée au grand écran dans les prochains mois. La carrière d’auteur de Biz a le vent dans les voiles!
Photo : Archambault.ca