Un appart’ d’étudiants, c’est avoir 3 poubelles pour les trois appartements de ton bloc et que les trois débordent complètement. Tellement que certains sacs de poubelle se retrouvent par terre…
C’est quand tu n’as pas d’attache à sac et que tu prends du tape gris à la place (fait vécu). Ou encore, que tu n’as pas de pain hot-dog et que tu prends du pain à sandwich.
C’est quand tu t’es chicané avec un/une de tes colocs et que tu ne peux pas vraiment l’éviter. Tu décides soit de t’enfermer dans ta chambre ou de rester à l’école le plus longtemps possible… Si t’es comme moi et que tu as une grosse tête de cochon, tu risques de rester enfermé longtemps.
C’est quand une (je dis une, parce que c’est un truc de filles) de tes colocs a de la peine et que tu l’invites dans ta chambre pour l’écouter parler de ses problèmes et que tu lui dis à quel point tu l’aimes et que t’hais ça la voir pleurer. Vous finissez la plupart du temps à pleurer toutes les deux, en mangeant du chocolat dans une doudou, à regarder un bon film.
C’est quand tu entends des gens marcher au dessus de ta tête tout le temps.
C’est quand il y a un party et que tu ne feels pas pour y aller, mais que tout le monde dans l’appart’ est vraiment crinqué et te convainc de venir. Tu finis saoul, tu te réveilles le lendemain et tu te dis : «Anyway, ce cours-là est pas si important» et tu te recouches.
C’est quand tu n’as pas besoin d’attendre à vendredi pour prendre une coupe de vin… ou deux… ou sept…
C’est quand vous organisez un party chez vous en disant «pas trop de monde» et que vous finissez à être 30 dans votre petit 4 et demi.
Dans le fond, un appart’ d’étudiants, c’est où on apprend à vivre avec des inconnus qui deviennent les personnes les plus importantes de votre vie. Des colocs, oui, mais surtout, des amis qu’on échangerait pour rien au monde.
Ils t’ont vu à ton meilleur, comme à ton pire et décident quand même de signer leur nom sur le prochain bail.
Un appart’ d’étudiants, c’est des souvenirs grandioses. Je peux te le dire.