Le 15 mars, une date à se rappeler. Des jeunes de partout dans le monde ont décidé de se mobiliser pour qu’un changement s’opère. Un changement pour notre planète. Des dizaines de milliers de personnes ont protesté dans les rues à la suite du message lancé par la jeune suédoise Greta Tunberg.
Depuis le 8 octobre 2018, le monde entier a pu prendre conscience du rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC). Déduction rapide à la suite de ce large document de plusieurs centaines de pages: l’heure est grave pour la planète et le climat, même que le monde atteindra un point de non-retour en 2020 si rien ne change.
Les changements climatiques, sans aucun doute le sujet chaud (littéralement) dans le monde présentement, ne sont pas un mythe. L’entièreté de la population doit cesser de faire les autruches climatiques, car les jours sont comptés avant que la situation prenne une tournure encore plus dramatique. Ce réchauffement global, il ne faut pas le procrastiner (comme tout bon élève qui attend la veille de la remise pour commencer son travail). Non. C’est maintenant qu’il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.
Pour ceux qui voient seulement des fourberies quand le sujet des changements climatiques est abordé, il est grand temps de remettre les pendules à l’heure et de vous ouvrir les yeux. En 2020, si aucune modification n’a lieu, des conséquences irréversibles vont empiéter sur la planète. Que cela soit la fonte des glaces ou encore la biodiversité qui sera perturbée, voire même détruite, les répercussions seront de taille. Seulement des mesures à la hauteur de l’enjeu pourront ralentir cette crise.
D’abord, petit « cours 101 » sur le fonctionnement du réchauffement climatique. Les classiques « GES », cordialement appelés gaz à effet de serre, sont les vedettes de la hausse globale de la température planétaire. Ce qu’il faut comprendre de ces émanations, c’est qu’à la base, elles ne sont pas néfastes. Le problème date de la révolution industrielle, grâce aux humains et leur capitalisme effréné, les émissions des GES ont augmenté de façon exponentielle. Cela engendre un débalancement de la couche d’ozone et par le fait même, plus de chaleur est absorbée sur la terre. Déduction, le monde est entré dans une boucle de rétroaction vicieuse et la quantité de GES dans l’atmosphère est en croissance fulgurante. Résultat, la température de la terre augmente globalement.
Dans ce cercle sournois, on retrouve entre autres une conséquence très néfaste soit celle de la fonte des glaces. Plusieurs grandes banquises, telles que l’Antarctique et le Groenland, perdent énormément de leur surface. Cette perte a pour effet d’augmenter le niveau des océans. Cela menace plusieurs populations qui verront (dans un futur proche) leur territoire disparaître. « La hausse du niveau des océans est vraiment un problème. Des îles et des pays se voient menacés et cela va créer des réfugiés climatiques », déclare la conseillère en changement climatique de l’organisme Équiterre, Geneviève Puskas.
Il faut aussi mentionner que la fonte des glaces a pour effet de changer la composition de l’eau. Elle devient plus acide, due à l’augmentation du carbone, et cela dérègle plusieurs spécimens. Notamment, on peut penser à la barrière de corail qui est en grand danger par la faute de ce phénomène. Cette répercussion n’est qu’une parmi tant d’autres qui est entraînée par les changements climatiques, et elle pourrait déstabiliser notre planète.
Ce ne sont pas seulement les océans qui sont menacés par le réchauffement global de la terre, la biodiversité au complet est à risque. Dans une étude datant de 2017 par Nature Climate Change, en 2100, la moitié de la population mondiale va être exposée à des canicules meurtrières contrairement à 30% aujourd’hui. Avec ces conséquences ravageuses, qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce que c’est la loi du plus fort qui va embarquer ? Ceux qui ont les moyens vont se débrouiller et les autres vont être livrés à eux-mêmes ? Sans parler des espèces animales qui verront leur environnement être déstabilisé comme jamais… L’équilibre des espèces va être déstabilisé inéluctablement et il sera trop tard pour revenir en arrière. C’est un peu comme la théorie des rivets ; sur un bateau, tu peux enlever plusieurs boulons, mais quand c’est le boulon de trop qui est enlevé, tout est dévasté…
Le 15 mars, une date historique qui marquera le monde.
Le 15 mars, on décide qu’on veut du changement.
Le 15 mars, on a marché pour sauver notre planète. Celle qui nous accueille, nous tient en vie, nous fournit ses ressources.
Le 15 mars, on a manifesté.
Le 15 mars, c’est un premier pas vers le véritable changement.
Crédit photo:
(1) Getty images / AFP / Martin Ouellet-Diotte
(2) BBC