Tout comme moi, es-tu en constante recherche de séries allant au-delà du «standard» télévisé? Si c’est le cas, tes désirs seront comblés après le visionnement d’Euphoria, une série créée par l’américain Sam Levinson et produite par Drake. Disponible depuis le 8 juillet 2019 sur la chaîne québécoise Super Écran, cette émission met en lumière la soi-disant « simple » réalité des adolescents.
La série se décrit comme suit : Rue Benett (interprétée par Zendaya Maree), âgée de 17 ans, termine enfin son séjour au centre de désintoxication. Désirant racquitter ses périodes d’euphorie, elle replonge aussitôt dans ses vieilles habitudes, plutôt destructives. Son retour à l’école n’allège peut-être pas ses souffrances, mais la rencontre d’une jeune femme trans, Jules (interprétée par Hunter Schafer), lui donne des ailes.
C’est grâce à un amalgame de thèmes tabous tels que le sexe, le racisme, le féminisme, la quête d’identité, l’addiction ou encore la pression parentale, que la série Euphoria est d’autant plus percutante.
Certains téléspectateurs auraient été offensés par la diffusion d’images explicites. À mon humble avis, être offensé ne suffit pas : l’objectif de la série s’agit plutôt de choquer, perturber et marquer. Pour tout dire, la conception de la série ne pourrait avoir été faite de manière plus crue et authentique. Résultat : Ça fonctionne.
Mr Sandman, My body is a cage, You should see me in a crown… : la série se démarque par l’originalité de son contenu audio. Ce sont des trames sonores diversifiées, allant des années 40 à aujourd’hui.
En 2019, l’influence des médias en est pratiquement à son apogée. Euphoria pousse les adolescents tout comme les adultes à l’introspection. Une telle série peut sembler insignifiante aux yeux de certains : à mon avis, c’est par le biais de sensibilisation et de mouvements semblables qu’une génération «réfléchie» émerge de plus en plus.