Et c’est comme cela que j’attire votre attention, parce que ce qui suit est important.
*Le féminin sera utilisé pour alléger le texte.
Octobre : ses couleurs et l’odeur de ses feuilles font rêver… mais un monde de femmes conscientes et en santé, aussi, ça fait rêver. Aux quatre coins du globe, le dixième mois de l’année est celui de la prévention du cancer du sein. La poitrine, une partie du corps que toute espèce femelle possède, et qui est trop sexualisée, se doit d’être jasée afin de diminuer les 458 000 pertes humaines que la planète subit chaque année. Le cancer du sein frappe une femme sur huit, et l’une n’est pas plus à l’abri que l’autre, et ce, sans compter le 1% des hommes touchés au Canada.
Le ruban rose, quoi ?
Depuis déjà 25 ans, la fondation du cancer du sein a contribué à augmenter le taux de survie de 88%. Entre la photo de la porte-parole Mitsou et les rubans roses flottants, il est possible de cliquer et de faire un don sur le site internet officiel (rubanrose.org).
Et tout cet argent-là, c’est flou : ça va où ? Une partie va à la recherche contre le cancer, une autre au soutien des personnes atteintes et leurs familles, qui auront des services mis à leur disposition. Une autre fraction de l’équation se déplace vers l’éducation des femmes envers la compréhension de leurs propres corps, certes fondamentale, et à la prévention de la maladie. Enfin, la fondation du cancer du sein du Québec défend également les intérêts des femmes. Parce qu’une accessibilité médicale accompagnée de promotion de la santé ne devrait pas être un luxe.
« C’est un monde d’hommes (…) »
L’ablation des seins, la chimiothérapie ou la prise d’hormones ultérieure qu’une femme peut avoir à subir n’est que le début d’un combat. La réappropriation physique que la plupart d’entre elles doivent progresser, touche directement la féminité et même la sensualité que celles-ci projettent d’elles-mêmes. Les cicatrices laissées sont autant psychiques que physiques. Sur ce, je reviens à mon point « d’over-sexualisation » des seins, difficile à comprendre, mais vraie : notre sensualité et notre personne ne se résument pas à ce bout de soi. Qu’est-ce que la définition de la féminité, après tout ? Aujourd’hui, ça en est ce que tu décides.
« (…) Mais il n’en serait rien sans femmes ou sans filles. »
On croit peut-être que le cancer du sein arrive principalement « aux vieilles », mais une des vidéos préventives la Société canadienne du cancer dit : « peu importe votre âge, vous devriez savoir ce qui est normal pour vos seins ». Chères femmes : tenez-vous devant un miroir et admirez-vous ! Une masse intérieure ou extérieure, douloureuse ou moins, la rétraction du mamelon, une décharge mammaire ou un endroit plus sensible, rouge ou enflé, et même le changement de taille d’un sein, sont tous des signes à surveiller afin de cibler un problème le plus tôt possible.
Ainsi, je finis sur une leçon : apprenez ces manifestations, buvez moins d’alcool (bin oui…) et faites de l’exercice régulièrement (même si 24 heures dans une journée ce n’est pas assez, parce qu’il parait que ça en réduit le risque de 30%).
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