Problèmes environnementaux, augmentation de la fréquentation des réseaux sociaux, recherche de la réussite sociale et scolaire : au Québec, de 9 à 15 % des jeunes souffrent d’anxiété en 2019, pis il va falloir plus que des balles antistress pour régler ça.
Qu’est-ce que l’anxiété ? S’pas compliqué l’anxiété c’est un mot qui fait assez peur et qui donne beaucoup de points au Scrabble. En vérité, c’est une émotion, une réaction « normale » qui peut se présenter, par exemple, à la veille d’un évènement sportif ou d’un examen important. On peut distinguer l’anxiété d’un trouble anxieux lorsque l’émotion devient envahissante, qu’elle entraine de la souffrance psychologique, voire même de la difficulté à fonctionner dans les activités quotidiennes ou au niveau des interactions sociales.
On peut attribuer une croissance du taux d’anxiété chez les jeunes à l’importance que l’on accorde aux chiffres. Bon, quand j’parle d’anxiété due aux chiffres, j’parle pas du solde dans ton compte qui te fait paniquer à chaque fois que la facture de ton loyer vient de rentrer. Je parle plutôt du fait que, dans notre société, notre taux de réussite scolaire est défini par un pourcentage et que notre nombre de likes exprime notre taux de popularité. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je suis angoissée à l’idée de savoir que pour certains, je ne représente qu’un nombre. C’est notamment pourquoi plusieurs d’entre nous souffrent de l’anxiété de performance.
Mis à part l’anxiété de performance, il a plusieurs types d’anxiété : l’anxiété de séparation, l’anxiété sociale, l’anxiété des malades, l’angoisse climatique et l’angoisse existentielle.
Comme la colère, la tristesse ou la joie, l’anxiété est une émotion et peu importe le type, elle peut être gérée. D’ailleurs, selon Sonia Lupien, chercheuse en neurosciences, fondatrice et directrice scientifique du Centre d’études sur le stress humain : « L’évitement, c’est l’essence qu’on met dans la voiture de l’anxiété. ».
Mais si la gestion de l’anxiété a une si grande importance, pourquoi n’apprenons-nous pas à la gérer dès notre plus jeune âge ? Il faudrait impérativement trouver des solutions puisqu’avec l’accroissement des technologies, de la place qu’occupent les réseaux sociaux, et des problèmes environnementaux, les générations futures souffriront probablement de troubles d’anxiété plus que jamais.
Il faut d’abord savoir détecter l’anxiété. Pour certains, elle se présentera sous forme de palpitations ou de tensions musculaires. Pour d’autres, elle se présentera sous forme d’insomnie, par exemple.
Peu importe de quelle façon elle fait surface, il a différents trucs pour la gestion de l’anxiété. Parmi les meilleures astuces, il y a l’exercice physique. Évidemment si tu as une phobie extrême des hauteurs je ne te conseille pas l’escalade ou le parachutisme pour gérer ton stress. Par contre, une course de 30 minutes par exemple, te permettrait de stimuler ta production de sérotonine, une hormone qui est impliquée dans la gestion des émotions, comme l’état de bonheur.
Pour les adeptes de relaxation, la respiration, la méditation et la visualisation seraient également des bons trucs pour la gestion de l’anxiété. Pour les étudiants, éviter de procrastiner sur les tâches et devoirs à accomplir, réduire le temps passé sur ton téléphone et tenter d’avoir un cycle de sommeil régulier auraient des conséquences très positives.
Donc, si on fait un récapitulatif, si tu souffres d’anxiété, je te rassure t’es normal. N’oublie pas qu’il y a des trucs pour mieux la gérer lorsqu’elle fait surface. Et si jamais tu te sens impuissant(e) par rapport à tout ça, sache qu’il y a des spécialistes qui peuvent te venir en aide.
Sinon, je te propose une petite solution de dernière minute qui devrait pouvoir te réchauffer le cœur. Clique sur le lien juste ici. 😉