De nos jours, c’est tellement simple et rapide de consommer. En quelques clics, on peut se procurer pratiquement n’importe quoi et ce, partout à travers le globe, sans même avoir à quitter le confort de son lit.
À l’approche du temps des fêtes, les entreprises jouent sur cette corde sensible pour augmenter leur marge de profit. La neige, la musique festive, le sapin, les lumières fantaisistes et les soupers de famille : les magasins vont mettre en lumière l’image de Noël pour l’utiliser en guise d’outil marketing. Le Black Friday et le Cyber Monday sont les parfaits exemples de ce phénomène. Durant cette fin de semaine de novembre, les magasins affichent de « généreux » rabais qui incitent les gens à acheter. L’année dernière, les détaillants américains ont généré 7,9 $ billions de dollars seulement grâce à la vente en ligne.
Est-ce vraiment cela, l’esprit de Noël ?
Pour protester contre ce cycle de consommation, des associations se sont regroupées pour mettre en place le Buy Nothing Day. Cette année, l’événement se déroule le 29 novembre en même temps que le Black Friday. La journée permet d’alerter la population aux impacts de la surconsommation, tels que la diminution des ressources naturelles, le réchauffement climatique, l’augmentation des catastrophes naturelles, la surproduction de déchets… Dans ce sens, l’appel au boycott du Black Friday prend tout son sens.
Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai qui tu es.
Avez-vous pensé aux répercussions de ce mode de vie sur vous ? La pression constante de devoir travailler plus pour gagner plus, afin de dépenser plus. Est-ce que vous avez vraiment besoin de tout ce que vous possédez ? Le tapis de yoga qui accumule la poussière. « Il était en spécial », me diras-tu. Tous les bidules de cuisine qui encombrent les placards. « Vaut mieux trop que pas assez », me diras-tu. Un beau manteau dans le garde-robe depuis 2012. « Il va peut-être me servir un jour », me diras-tu. « Tu peux t’en débarrasser », te dirai-je.
Il est encore temps de se remettre en question sur ses habitudes de consommation. Si vous souhaitez agir, je vous encourage à vous informer sur les différents mouvements afin de lutter contre la surconsommation. (Voir Greenpeace Canada)
Ensemble, il est possible de faire une différence.