24 heures à combler : par l’école, le travail, ou les deux. Dormir, manger et rester en forme. Les devoirs, la vie sociale et prendre soin de soi. 24 heures à combler, ou 36 heures en besoin? Nous sommes à l’ère où nous vivons pour les moments où les lumières se tamisent, la pression baisse et les vêtements sont confortables.
Dans un monde qui tourne beaucoup trop vite, je me retrouve à chercher un endroit, à l’abri des artifices contraignant mon âme et ma sérénité. Un endroit réconfortant où je peux penser, pleurer, rire, bref, faire du ménage dans cet être qui déborde de préoccupations quotidiennes.
Avec quelques recherches : il semble que ça existe!
Ralentir le temps
Les « retraites silencieuses » comportent des points de méditations un peu partout à travers le monde. De façon plus accessible, vous pouvez en trouver au Québec aussi! Les lieux sont situés dans des bâtiments ou en plein air, afin de profiter de ce que la nature a à nous offrir. Comme le dit le titre de cette retraite, le séjour se fait en silence complet : sans cellulaires, livres, journaux ou nuisances sonores du monde moderne. En discutant de ce sujet, je me suis fait dire : « Eh! Moi je virerais folle! ». Ça fait peur, en effet. Mais pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas être bénéfique? Durant ce temps de surdité, on pense. On pense tellement qu’on finit par se concentrer sur soi-même et par réparer les voies cérébrales tant usées. Le retrait nourrit la personne en fonction de valeurs acquises, peut-être lointaines et perdues.
Seul ou en duo
Au menu : yoga, méditation, enseignement de pleine conscience… Bien que plusieurs points de réflexions soient tenus par des moines, il n’est pas obligatoire d’être religieux.se pour la reconnexion spirituelle. Puisque, ce que l’on veut vraiment, c’est accéder à notre bien-être. « J’aime penser à cela en termes d’exercice: il y a beaucoup de façons de se défouler, alors ça aide de savoir ce qui fonctionne pour vous afin que vous vous respectiez », suggère Maria Teresa Hart concernant la méditation, dans un article consacré au sujet.
Qu’on y croie ou non à ce charabia spirituel ou religieux, même pour l’athée, il suffit de trouver chaussure à son pied, en termes d’enseignement, bien sûr, « parce que ce qu’on veut vraiment est d’accéder à notre bien-être. »
Pour découvrir quatre endroits pour se ressourcer au Québec, c’est ici!