Je ne sais pas s’il s’agit des astres, ou de la vie qui détient cette drôle de manière de faire les choses, mais 2019 fût toute une année. En ces jours fatidiques de décembre, c’est pratiquement impossible de ne pas effleurer la nostalgie. On tente de faire un compte rendu de la dernière année, en vain. Les bons coups, les moins bons. Les souvenirs s’entremêlent, tellement on arrive presque à oublier tout ce que les 365 derniers jours nous ont appris.
Puis, on espère accueillir 2020 avec un regard nouveau. Des résolutions et des attentes à combler plein la tête, on détient cette ambition sucrée-salée que cette fois-là, ça va être notre année.
Dans cet élan de nostalgie, j’ai eu le goût de faire un bilan plus réfléchi (et quelque peu émotif) sur ce que j’ai vécu en 2019. Me rappeler ce que j’ai appris, souvent à mes dépens, dans l’espoir que mon arrivée dans la vingtaine se fasse en douceur (on croise les doigts), avec moi et mes deux-trois valises de sagesse.
J’ai appris que toutes les réponses se trouvaient au fond de moi. Après avoir nagé contre le courant dans mes relations, après avoir accepté de vivre des situations qui allaient contre mes valeurs, j’ai compris ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. En 2020, on (espère) prendre le taureau par les cornes plus souvent.
J’ai appris que j’étais profondément bien avec moi-même. Et ça, c’est une maudite belle réalisation. J’en suis venue à la conclusion que de me détester pour des choses que je ne peux pas contrôler, ça ne m’a jamais mené bien loin. ‘Faut pas être gênée de s’aimer, parce qu’on va faire un bon bout d’chemin dans ce p’tit corps qu’est le nôtre.
J’ai aussi appris qu’on ne peut pas plaire à tout l’monde. Même si t’es pas-pire-extraordinaire et que tu as toutes les meilleures intentions du monde, il y a des gens qui ne t’aimeront pas, qui ne te respecteront pas et qui n’arriveront pas à t’aimer comme il faut. J’suis en paix avec ça.
Finalement, j’ai appris un tout autre tas de choses qui m’ont mise à l’envers, qui m’ont fait rire, pleurer, danser jusqu’à 4 heures du matin pour aller m’coucher le soir et me poser encore tout plein de questions par rapport à mon avenir. Toi aussi, probablement. Ce qui est beau dans tout ça, c’est qu’on a tous aucune idée de ce que cette nouvelle décennie va nous offrir, la maudite.