Bien que la langue française soit une perle précieuse à conserver de notre patrimoine québécois, ce symbole de fierté et d’identité est ancré en nous; rien au monde ne pourra l’usurper. Eh oui, j’insinue même l’apprentissage de « cet autre langage » : l’anglais.
S’ouvrir à un autre monde, c’est se découvrir soi-même.
Se fixer des objectifs, attendre impatiemment les résultats, se décourager, recommencer et se dévouer encore une fois de plus.
Mais au final, je crois que ce qui compte, ce n’est pas d’atteindre ces buts préétablis, mais simplement de s’améliorer, constamment et sans lâcher prise.
Les efforts; ils peuvent être représentés par des actions aussi banales que de partir à la découverte de ces mots de la langue française ou anglaise qui nous sont encore inconnus, tels qu’ « usurper » par exemple, se définissant par « S’approprier indûment une dignité, un bien, etc. : Usurper un titre.» -Dictionnaire Larousse 2019.
Que ce soit par curiosité ou nécessité, peu importe la raison, elle sera suffisante pour justifier cette envie de découvrir une autre langue.
Voici donc quelques-unes de mes astuces :
Culturelles
Regarder des films ou des séries en anglais est une chose, mais l’écoute active en est une autre.
1- Mettre l’audio en anglais, puis ajouter les sous-titres en français.
2- Une fois bien aisé, opter désormais pour les sous-titres en anglais.
3- Maintenant maîtrisé, enlever complètement les sous-titres.
Ces trois étapes m’ont pris plus d’un an à réaliser. Résultat : réussir à passer du stade « consacrer 75% de son attention au bas de l’écran » à celui de « s’émerveiller et profiter pleinement de l’œuvre à 100% ».
4- Ouvrir un onglet Google Translate et rechercher immédiatement un mot lors d’incompréhensions, et ce, au même titre que pour les livres, les memes, la musique…
Sociales
5- Se donner l’objectif de texter ses amis en alternant les deux langues (ex. un jour sur deux, en anglais).
6- Se faire des soirées ou des soupers entre amis en anglais.
7- Télécharger l’application iTalki, une plateforme propice à la rencontre de personnes motivées à apprendre d’autres langues.
Se prêter au jeu entre individus, ce n’est pas d’être phony, superficiel; il s’agit simplement de mettre sa vulnérabilité de côté et envisager le progrès.
Interfaces
8- Changer la langue officielle dans les réglages de ses appareils (ordinateur, cellulaire, tablette) pour celle de l’anglais.
9- Changer la langue officielle de ses comptes (Spotify, Netflix, Microsoft…) pour celle de l’anglais.
10- Écrire dans son agenda, rédiger ses mémos d’épicerie et faire sa to do list en anglais.
Et les cours d’anglais dans tout ça, ne sont-ils pas un facteur primordial à la réussite de cet apprentissage?
Oui, sans hésitation. Les professeurs sont là pour nous aider, nous supporter et nous transmettre leurs connaissances, leur savoir. À l’évidence, ils nous donnent tous les outils qu’ils possèdent. Par contre, l’individu seul peut en faire la différence. C’est à nous d’en faire bon usage et de créer notre propre chemin vers le bilinguisme.