Être humain, ce n’est pas seulement respirer, manger et survivre. C’est interagir, communiquer et ressentir. C’est vivre une panoplie d’émotions et d’expériences formatrices. C’est agir et réagir, agir et interagir.
Suivant cette particularité si fondamentalement humaine, j’ai décidé de commencer à agir comme un être humain.
Il y a plusieurs façons de se découvrir une humanité nouvelle, moi j’ai décidé de m’impliquer, de moins penser à moi et de façonner petit à petit un monde meilleur. J’étais loin de m’attendre à d’aussi gros résultats. S’informer et s’intéresser à la société, ça permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, ainsi que de mieux se comprendre soi-même. Ça teste nos limites, remet en question nos idéaux et nos valeurs, ça nous confronte à notre soi véritable, celui qui ne se fait pas influencer par nos cercles sociaux.
Et au-delà de tout ça, ça pousse à la réflexion : ce qui est à mon avis l’essence même de notre espèce. Une réflexion profonde qui fait grandir et qui pousse à l’action. Comment rester de marbre devant tous les problèmes qu’affrontent notre planète et ses habitants? Comment ne pas s’inquiéter pour le futur lorsqu’on s’informe et qu’on se rend compte que, pour notre espèce, la fin est proche?
En prenant tout cela en considération, c’est facile de trouver que c’est une tâche bien trop grande pour un seul individu, et c’est pour cette raison qu’il ne faut pas abandonner, prendre peur et se sentir dépasser. Il y a beaucoup à faire, mais plus il y a de gens qui s’impliquent et qui militent, plus il y a de changements.
Ainsi, lorsque vient le temps de se demander si on a le temps de s’impliquer, si ça en vaut la peine, la réponse doit invariablement être « oui ». Que ce soit un 5$, un après-midi à manifester, un changement de mode de vie ou n’importe quel autre geste du plus petit au plus gros, dites « oui ». Dites oui, car la vie est trop courte pour ne pas se soucier d’autrui, la vie est trop courte pour ne pas évoluer et changer, trop importante pour ne pas être humaine.
Agir socialement, c’est humain. La coopération c’est humain. Et l’erreur aussi est humaine, mais l’important c’est d’en apprendre quelque chose et d’en sortir grandi au bout du compte. Alors en tant que société, comprenons nos erreurs et apprenons d’elles. Arrêtons d’être centrés sur nous-mêmes et coopérons pour évoluer. Au niveau des droits humains, de la technologie, battons-nous contre les inégalités effarantes et devenons de meilleurs êtres humains. Une meilleure société, plus humaine.