Je n’ai jamais compris l’engouement autour de cette fête qui teinte toute l’année. Les gens vont jusqu’à la célébrer pendant leurs vacances d’été avec le Noël des campeurs. Plus les années s’écoulent, plus les traditions se diversifient et se prolongent. J’ai envie toutefois de me réconcilier avec le temps des Fêtes en m’immergeant dans cet univers festif.
Pour débuter, un petit peu d’Histoire…
Contrairement aux idées reçues, les premières traces de Noël ne sont pas associées au christianisme et à la naissance de Jésus, mais plutôt à la culture païenne, c’est-à-dire la religion romaine. Elle marquait le moment de l’année où le Soleil est à son plus bas. De plus, on retrouve les vestiges de cette célébration en Amérique du Nord chez quelques peuples des Premières Nations. Ils fêtaient eux aussi le solstice d’hiver au travers de rites de guérison, de prières, de danses et de chants de cérémonie.
Afin de se mettre dans l’esprit de Noël, il est nécessaire de se conformer à une tonne de coutumes très dispendieuses.
Selon un sondage Léger, les Québécois s’attendent à débourser, en moyenne, 458 $ pendant la période des Fêtes pour les cadeaux, la nourriture et les autres activités.
Voici donc ma liste personnelle, que je vais tenter de respecter, pour apprendre à aimer cette période hivernale.
- Participer à un échange de cadeaux
- Manger une bûche de Noël
- Envoyer une lettre au père Noël (Qui lit les lettres au juste ? Est-ce que ce sont des lettres envoyées automatiquement ? Tant de questions !)
- Goûter au lait de poule
- Décorer un sapin de Noël
- Avoir un calendrier de l’avent et le suivre (Ne pas manger tous les chocolats dès le premier jour)
- Aller dans un marché de Noël
- Regarder Ciné-Cadeau
- Créer une carte de Noël personnalisée à mes proches
- Construire une maison en pain d’épice
Cependant, des traditions plus récentes se sont intégrées à l’esprit de Noël, tels que l’Elf on the Shelf et le Ugly Christmas Sweater. Le premier consiste à faire croire aux enfants qu’un elfe va habiter dans la maison pendant tout le mois de décembre afin d’observer leurs comportements. Chaque nuit, les parents vont déplacer le pantin pour donner l’impression qu’il se déplace dans un nouvel endroit. L’autre phénomène touche la mode. L’idée est de porter, ironiquement, un chandail en tricot avec des couleurs criardes, des pompons, des guirlandes et des motifs évoquant Noël. Depuis 2011, chaque 3e vendredi du mois de décembre est consacré à la Journée internationale du pull de Noël. Amazon a d’ailleurs remarqué que les chiffres de ventes de chandails de Noël ont été multipliés par six de 2010 à 2011.
Au fil du temps, Noël a perdu son sens premier de fête religieuse pour développer sa propre identité. J’espère arriver cette année à me connecter avec la magie de Noël tout en prenant en compte le fait que c’est une période lucrative axée sur la consommation.