Depuis 2012, Yves Pedneault consacre une bonne partie de son temps libre dans ses dessins. Bien qu’il fasse tout ça pour le plaisir, le Jonquiérois devient de plus en plus connu sur les réseaux sociaux.
C’est avec le graphite et le fusain que l’homme met vie à l’émotion sur papier. Se spécialisant dans l’hyperréalisme, Yves Pedneault n’a cependant jamais suivi de cours ou tout autre type de formations, ce qui rend le tout encore plus impressionnant. « J’ai visionné plusieurs vidéos sur YouTube pour m’aider. Pour le reste, ce n’est que de la pratique », dit-il.
Bien qu’il aime tous les genres d’arts visuels, ce sont les portraits qu’il préfère dessiner : « J’ai toujours été quelqu’un qui aime les visages et les émotions. C’est donc pour cette raison que j’ai décidé de me lancer dans ce type de dessin. » On retrouve d’ailleurs une très grande diversité dans ses œuvres. Que ce soit son âge, ses expressions faciales ou son ethnie, chaque personnage représenté possède une caractéristique qui le démarque des autres.
Depuis 2018, l’artiste compte 8 expositions à son actif. Exposant surtout en région, Yves Pedneault a cependant eu la chance d’exposer à Québec l’an dernier, soit ses trois premières expositions hors du Saguenay-Lac-Sain-Jean : « J’étais très heureux de pouvoir exposer à Québec, car j’ai beaucoup plus de visibilité dans des villes comme celle-là. » L’homme espère avoir de nouveau cette chance dans le futur.
Le dessinateur partage ses œuvres sur les réseaux sociaux. Avec plus de 11 000 abonnées sur sa page Facebook et 2000 abonnées sur Instagram, il reconnaît l’utilité des médias sociaux : « C’est un des meilleurs outils pour diffuser ses créations. Recevoir des commentaires positifs c’est toujours quelque chose d’agréable. » D’ailleurs, c’est exactement ce que le site Invaluable a fait comprendre à travers son sondage. Selon celui-ci, le nombre de consommateurs américains qui découvre les arts visuels via les réseaux sociaux est supérieur (23 %) à celui des musées (20 %) et des galeries d’art (16 %). Chez les jeunes sondés âgés de 18 à 24 ans, plus de 44 % disent découvrir les arts sur les réseaux sociaux.
L’homme ne fait cependant pas que du dessin. Lorsqu’il était plus jeune sa passion pour la guitare l’a mené à être guitariste pour le groupe heavy métal Death Dealer. Il a aussi exploré le métier de vitrailliste pendant quelques années avec son frère Jacques. C’est finalement vers le dessin qu’il a décidé de se tourner en gardant tout de même son amour pour l’instrument à cordes.
Étant donné qu’il ne dessine pas pour gagner sa vie, Yves Pedneault a un travail saisonnier durant la saison estivale. C’est donc surtout pendant l’hiver qu’il met tout son talent sur papier.