L’année 2020 restera gravée dans nos mémoires pour son fléau de mauvaises nouvelles. L’année qui vient de passer est étiquetée de titres sortis tout droit d’un film d’horreur. Cependant, celle-ci aura tout de même laissé son bagage de nuances positives, et il est nécessaire de se les remémorer. Voici donc un récapitulatif des bonnes nouvelles dans le monde en 2020.
- Kamala Harris devient la première femme Vice-présidente des États-Unis
Kamala Harris a écrit l’histoire en étant la première femme et la première personne Noire à accéder à ce titre. « Si je suis la première femme à occuper ce poste, je ne serais pas la dernière », déclare la nouvelle vice-présidente. Le sénat des États-Unis traverse aussi l’histoire en ayant élu la première femme transgenre : Sarah McBride. De plus, Jen O’malley Dillon est également la première femme à avoir diriger une campagne électoral démocrate victorieuse.
- L’avortement est maintenant légal en Argentine
L’argentine a légalisé l’avortement à la toute fin de 2020. Avant cela, il était impossible d’avoir accès librement à cette pratique, sauf si la vie de la mère ou de l’enfant était en danger.
- Les tortues marines de Tunisie, la Baleine Bleue, le loup au Colorado, le diable de Tasmanie et les colonies d’abeilles de Notre-Dame qui étaient au bord de l’extinction refont surface.
Chacune de ces espèces était presque éteinte. Certaines ont réussi à surmonter le défi de la pollution et de la présence humaine, d’autres ont fait de leur réinsertion un succès. Le diable de Tasmanie en est la preuve, il a réussi pour la première fois en 3000 ans sa réinsertion en Australie.
Les abeilles de Notre-Dame, pour leur part, étaient installées sur le toit de la Cathédrale du même nom qui a été emportée par un incendie en 2019. Elles ont surmonté celui-ci et font toujours partie de l’écosystème alors qu’elles ont été relocalisées.
- Les thérapies de conversion ne sont plus d’actualité dans plusieurs pays
Ces rencontres qui visent à changer l’orientation sexuelle et/ou le genre des personnes de la communauté LGBTQ2+ sont maintenant interdites en Allemagne, Albanie, dans la ville de Mexico et dans l’état de Virginie depuis 2020. Les pratiques qui sont considérées comme dangereuses sont de plus en plus dénoncées sur les réseaux sociaux, ce qui pousse d’autres pays, comme le Royaume-Uni, à les interdire éventuellement.
L’année « jumelle » a fait parler par son audace d’obliger la population à rester chez eux. Par le fait même, celle-ci a aussi obliger les gens à réfléchir et à se lever pour ce qui peut changer pour le meilleur dans notre société.
Malgré tout, il ne faut pas oublier ces moments importants qui nous ont poussé à s’éduquer (et à continuer de le faire) ainsi que d’agir pour le mieux :
- Le mouvement Black Lives Matter, la vie des Noirs compte.
- La vague de dénonciation contre les agressions sexuelles.
- Les débats, les études et les changements climatiques continuent et s’accélèrent (les feux en Australie, les feux aux États-Unis, le projet GNL Québec, les grèves qui en ont découlés…)
- L’explosion au port de Beyrouth au Liban.
- La population internationale est de plus en plus sensibilisée au sort Ouïghours.