Avec la pandémie actuelle, plusieurs personnes développent des soucis liés à la santé mentale. « Plus de 50 % de ma clientèle est affectée par un problème d’anxiété dû aux mesures par rapport au virus » exprime justement l’acupunctrice Julie Vandal.
En cette période trouble, plutôt que de se tourner vers les médecines conventionnelles (médecines qu’on enseigne à l’université et qui sont approuvées scientifiquement), nombreux sont ceux qui visitent des cliniques privées se spécialisant en soins naturels, tels que l’acupuncture.
Julie Vandal remarque d’ailleurs une forte augmentation des personnes ayant besoin d’aide psychologique depuis l’apparition de la COVID-19. En effet, selon Statistique Canada, la moitié de la population présente des symptômes de détresse psychologique depuis Mars. Comme les psychologues sont débordés, les files d’attente sont de plus en plus longues. « C’est pour ça que plusieurs décident de prendre des rendez-vous avec des cliniques de médecines orientales », explique-t-elle.
« L’acupuncture peut aussi bien soulager un déséquilibre physique ou mental. À l’aide d’aiguilles qu’on place à des endroits précis, il est possible de stimuler différentes choses dans le corps humain », dit-elle. Cette médecine alternative peut traiter de nombreuses choses telles que les allergies saisonnières, les douleurs musculaires, les troubles digestifs et bien d’autres.
L’acupuncture ne se résume cependant pas qu’à l’utilisation d’aiguilles, il y a aussi tout un travail d’analyse « Je prends toujours le temps de parler avec mon patient afin de trouver la source du problème, c’est de cette façon que je suis capable de le traiter comme il se doit », affirme Julie.
Au Saguenay comme partout au Québec, les médecines douces prennent de plus en plus de place. Celles-ci réussissent à aider plusieurs personnes au niveau physique et psychologique.
L’engouement pour les médecines orientales ne cesse de croître. À ce titre, d’après une étude de l’Institut Fraser, en 2016, 79 % des adultes canadiens auraient utilisé un service de médecine alternative au moins une fois dans leur vie. Ce nombre représente une augmentation de 74 % par rapport à l’année 2006.
De nos jours, on note une coopération entre ces deux types de médecines, ce qui n’était pas le cas auparavant. Par exemple, dans certains hôpitaux du Québec, on retrouve maintenant des spécialistes en soins naturels. L’hôpital LaSalle situé à Montréal en fait partie. Les médecins peuvent donc recommander leur clientèle à ces équipes afin de soigner des problèmes particuliers. « Avec l’augmentation des adeptes des médecines douces, cette coopération mutuelle risque de se répandre de plus en plus en occident », affirme l’acupunctrice.