Pendant la pause pandémique de l’industrie musicale est née la maison de disque Maison Métropole. L’autrice-compositrice-interprète Marie Claudel avait envie d’apporter du sien à l’industrie et de créer un espace pour tisser des liens.
« Je suis quelqu’un de vraiment nostalgique et je trouvais que “métropole” ça sonnait vieillot », déclare Marie-Claudel. « “Maison Métropole”, ça fait ville et chaleureux en même temps. »
Pour l’artiste, la meilleure façon de vivre de sa musique est de s’occuper de toutes les étapes de production. Habituellement, les maisons de disque récoltent une partie des redevances de leurs artistes. Toutefois, l’argent n’a pas été la principale motivation de Marie-Claudel pour le lancement de son propre « label ». Elle veut apporter un peu de chaleur au milieu musical québécois.
« J’aimerais que ce soit plus amical, plus familial », exprime-t-elle. Avec Maison Métropole, Marie Claudel veut créer un esprit de famille et permettre un partage entre les artistes. Elle voudrait que chacun puisse mettre un peu du sien dans l’entreprise. « Je vois le label un peu comme une COOP », ajoute-t-elle.
Marie-Claudel s’est aussi donné le défi de trouver le moyen de prendre le moins de redevances possible aux artistes. « En musique en ce moment, c’est assez dur. Tu ne gagnes plus vraiment ta vie avec des spectacles », témoigne Marie Claudel. Elle veut alors offrir la possibilité aux artistes d’avoir accès à un maximum des revenus générés par leur musique.
Partir de zéro
Quoique dans l’industrie depuis quelques années, l’autrice-compositrice-interprète n’avait pas encore pris la chaise du grand patron. « C’est beaucoup de papiers, mais moi j’aime ça », ricane-t-elle. Ses amis de l’industrie ont aussi un rôle à jouer. Ils peuvent d’ailleurs répondre à ses questions.
Pour l’instant, Marie Claudel est la seule artiste qui travaille pour la maison de disque, mais cela ne tardera pas à changer. « D’ici un an, j’aimerais signer quelques artistes et faire un spectacle avec eux. »
Le futur de Maison Métropole
« À part Belle et Bum, on n’a plus vraiment d’émissions de musique », déplore-t-elle. Pour résoudre ce problème, Marie Claudel travaille aussi sur « Les soirées métropoles », avec son amie et productrice Caroline Lavoie. L’idée est de faire une émission musicale avec des artistes invités. La femme considère étendre le projet qui pourrait un jour s’afficher sur nos écrans.