Le mode de scrutin du fédéral et du provincial est critiqué depuis plusieurs années. Plusieurs politiciens promettent un changement à ce sujet, mais aujourd’hui rien n’a encore changé.
« Ma conclusion c’est que nous élisons des dictatures de 4 ans. C’est-à-dire on a le choix, on a le droit de changer les gens qui vont siéger au parlement, mais ensuite si c’est un gouvernement majoritaire il fait ce qu’il veut. Il a carte blanche pour faire ce qu’il veut pendant les 4 ans où il dirige », critique sévèrement Line Bélanger, candidate pour le Parti Rhinocéros du Canada et pour le Parti nul au provincial.
Le système actuel est de type majoritaire uninominal à un tour. Mme Bélanger dénonce ce système et propose que ce soit de simples citoyens qui prennent le rôle de leader. « S’il y avait des gens qui sont plus proches de la réalité probablement qu’il prendrait des décisions qui répondent au besoin actuel de la population », déclare-t-elle.
« S’il y avait des gens qui sont plus proches de la réalité probablement qu’il prendrait des décisions qui répondent au besoin actuel de la population », déclare-t-elle.
« Les candidats nous disent qu’ils veulent représenter le peuple au sein du gouvernement […], mais éventuellement si ce n’est pas des candidats indépendants, ça finit par faire l’inverse », explique la politicienne. Elle croit que l’on s’éloigne de la démocratie avec le mode de scrutin actuel. Line Bélanger révèle que c’est son « plus gros cheval de bataille ».
Cette dernière concède qu’il y a quand même une transition à faire entre le modèle en place et sa proposition. Le scrutin mixte, qui a déjà été proposé auparavant par le Nouveau Parti Démocratique (NPD) au fédéral, pourrait améliorer la situation. Ce système propose un mélange entre la représentation proportionnelle et le scrutin majoritaire, les résultats de chaque scrutin sont donc comptabilisés séparément.
Le scrutin mixte est déjà en place dans des pays comme l’Allemagne, la Suède et le Danemark, qui connaissent une grande stabilité politique. Line Bélanger croit que ce changement « amènerait une plus grande diversité, une plus grande variété de représentants d’opinions, de philosophies […] et beaucoup plus de gouvernements de coalition ».
Pour plus d’informations sur le mode de scrutin, visitez le:
https://www.electionsquebec.qc.ca