Nous sommes 4 milliards par jour à consommer des réseaux sociaux et ce chiffre ne cesse d’augmenter. On les utilise à des fins professionnelles, scolaires, pour nous divertir, mais aussi par moment pour juger les autres ou nous comparer. Les réseaux sociaux ont autant des aspects bénéfiques et négatifs dans nos vies.
C’est en 1997 que les réseaux sociaux ont été créés, mais c’est au cours des 10 dernières années que leur usage a explosé. Pour Nadine Trudel, enseignante au secondaire et mère de deux garçons, la place des réseaux sociaux dans nos vies est importante. « Ça fait partie de nos vies maintenant, au travail, dans les écoles et pour communiquer entre nous. C’est un besoin essentiel. »
De plus, Mme Trudel affirme que les réseaux sociaux servent à se bâtir une carapace afin de devenir plus fort. « Lorsque mes deux gars ont fait leur entrée sur Facebook j’étais un peu nerveuse, mais lorsque j’ai vu toutes les leçons qu’ils y tiraient et les expériences qu’ils engrangeaient, j’ai vu mes deux gars devenir des hommes. » Cela s’applique à tous les jeunes. « J’ai l’impression que plus les années avancent et plus les jeunes s’affirment. Grâce aux réseaux sociaux, ils trouvent leur maturité. »
Les réseaux sociaux sont pour certains un plaisir quotidien, mais pour d’autres, un calvaire. C’est le cas de Léonie Tremblay, étudiante de 17 ans qui a été victime de cyberintimidation. Instagram, Facebook, Snapchat ont tous été une source d’angoisse pour elle. « Je recevais des commentaires haineux à mon sujet et j’avais beaucoup tendance à me comparer aux autres jusqu’à même croire ce qu’on me disait ».
Léonie en est même venue à quitter temporairement la plate-forme Instagram, car elle recevait des commentaires à propos de son physique. « J’ai toujours eu un léger surpoids et les gens en riaient souvent. J’ai même eu des pertes d’appétit, causées par le stress de grossir. » Ce n’est pas tout, elle se faisait aussi juger pour son nombre d’abonnés Instagram moins élevés que la moyenne. « Ce n’est qu’un chiffre, mais pour certains c’est leur vie. » Pour elle, le nombre d’amis Facebook ou d’abonnés Instagram que nous avons ne devrait jamais déterminer qui nous sommes.
Afin de lutter contre la cyberintimidation pour limiter les impacts négatifs des écoles ont mis en place des ressources afin d’aider les jeunes qui en sont victimes.