Éclatant est le terme parfait, autant pour définir Mégane Fortin que pour définir ses œuvres. Canada, États-Unis et même Europe, la jeune fille de 14 ans a déjà une carrière d’artiste peintre soigneusement établie. En effet, plusieurs l’illustrent comme étant une enfant prodige de l’art abstrait.
Sous le nom d’artiste MEG, elle peint depuis son plus jeune âge. « Elle avait toujours besoin de créer, depuis qu’elle avait deux ans », témoigne sa mère. Dès l’âge de six ans, la fillette, née à Québec en 2007, s’adonnait à des cours d’art abstrait. Les cours d’art régulier ne lui convenaient pas, les limites imposées bloquaient son imagination débordante. C’est ainsi qu’elle a débuté son apprentissage avec un mentor, Maurice Louis. C’est d’ailleurs en duo avec cet artiste que Megane expose ses œuvres pour la première fois, en 2017. Puis, elle a continué à façonner son art au côté de son mentor actuel, Marie-Josée Lépine.
Un style qui sort de l’ordinaire
Au départ, elle copiait beaucoup ses professeurs, mais maintenant, Mégane acquiert un style bien à elle. « Mon art évolue encore. Je développe encore de nouvelles techniques, ma professeure m’apprend encore à travailler avec de nouveaux outils », soulève-t-elle.
Couleur vive, pigment pur et œuvres épurées, c’est ce que l’on retrouve dans ses toiles. Ce style permet non seulement de donner un rendu magnifique, mais également d’offrir une finalité en trois dimensions.
L’artiste explique qu’avec des lunettes 3D, les couleurs apparaissent dans l’ordre de l’arc-en-ciel, ce qui donne un effet en trois dimensions. Mégane explique qu’elle ne peint pas en fonction de cet effet. C’est seulement à la fin qu’elle regarde ses œuvres avec les lunettes et qu’elle découvre le résultat.
Et le secondaire?
Elle sait concilier travail et étude à merveille. Le jour, elle est à l’école. Le soir et la fin de semaine, elle pratique l’activité qui la passionne. Lorsqu’elle doit s’absenter de l’école pour des vernissages, elle reprend ce qu’elle a manqué pendant la fin de semaine.
Malgré son jeune âge, Mégane est très mature. Elle ne désire pas être associée seulement à sa peinture par ses collègues de classe. « Mes professeurs le savent, mais pas les autres, parce que je ne veux pas en parler », relate-t-elle.
Un pas vers l’avenir
Mégane a déjà participé à des vernissages aux États-Unis, soit à Los Angeles et à San Diego. Son calendrier de la prochaine année est d’ailleurs bien chargé. Un vernissage à New York en octobre prochain et ensuite, elle devrait se déplacer pour la première fois en Europe.
Bien que son art ne se démarque pas seulement sur le marché canadien, la jeune artiste ne pense pas axer sa carrière seulement sur la peinture. En effet, elle vise de continuer à peindre, mais lorsqu’elle en a envie. Elle s’adonne également à l’art dramatique. Alors il n’y a aucun doute que, si les choses continuent à aller de la même manière, sa future carrière tournera de différentes façons autour de l’art.