« On a décidé que je partais à mon compte, […] que j’étais capable de foncer et de me partir tout seul, alors avec mon épouse, on a fondé Décoration Brassard. » Eugène Brassard constitue la preuve vivante que rien ne peut arrêter un homme déterminé.  

C’est à l’âge de 19 ans qu’Eugène Brassard perd l’usage de son bras gauche à 80% dans un accident de la route. Cependant, rien n’arrête le jeune homme rempli d’ambitions.  

L’histoire de Décoration Brassard 

Après avoir travaillé dans le domaine de la décoration pendant quelques années, M. Brassard emménage à Jonquière et se décide enfin à démarrer sa propre entreprise, Décoration Brassard, en 1976. Alors âgé de 26 ans et père de deux fillettes, M. Brassard développe son commerce offrant des services comme le design et la décoration d’intérieur. Il agrandit ensuite sa compagnie ainsi que sa famille au fil des années.  

 Sa fille aînée, Isabelle, et sa troisième fille, Jennifer, font toujours carrière au sein de l’entreprise familiale. En 2010, Jennifer rachète l’entreprise et reprend le flambeau. C’est environ neuf ans plus tard qu’Eugène et son épouse Jocelyne prennent leur retraite après 43 ans de travail acharné. 

Décoration Brassard célèbrera son 47e anniversaire en février 2023 et compte dix employés à ce jour. M. Brassard affirme d’ailleurs être fier de ses accomplissements : « On a eu des hauts et des bas, on s’en est toujours sorti et on a très bien réussi jusqu’à aujourd’hui. »  

La Médaille du Lieutenant-gouverneur 

Eugène Brassard prend également le temps de s’impliquer dans la Fondation des Aînés de Jonquière, dont il est maintenant vice-président. L’homme est nommé bénévole de l’année en 2021 et reçoit la Médaille du Lieutenant-gouverneur. Il s’engage chaque année depuis six ans à amasser des fonds pour la fondation qui lui tient à cœur.

Un repos bien mérité 

Maintenant à la retraite, monsieur et madame Brassard profitent de la vie et prennent soin de leurs proches. L’heureux couple, marié depuis 51 ans, veille sur leurs enfants et petits-enfants sans relâche. « Je me compte chanceux, on a une très belle famille et on est très choyés », confie M. Brassard, le sourire aux lèvres.