À la suite de sa victoire lors de la dernière finale locale de Cégep en spectacle, l’équipe de l’Intemporel a choisie de vous présenter un artiste qui gagne à être connu.
Peut-être avez-vous déjà entendu l’une de ses chansons en naviguant sur vos réseaux sociaux, sans toutefois savoir qu’il s’agissait de l’œuvre de Zachary Blouin. Le jeune auteur-compositeur-interprète de 17 ans, œuvrant sous le pseudonyme BadBlue a bâti son public en près de 2 ans grâce à ses pages Tiktok et Instagram.
Du plus loin qu’il se souvienne, la musique a toujours fait partie de sa vie. Le piano de la maison familiale lui a permis d’avoir un premier contact avec la musique. Ayant une mère qui joue du piano et un père qui gratte la guitare, il a grandi dans un univers propice à la création.
Le jeune homme qui se décrit comme un autodidacte ne croit pas qu’il a été possible pour lui de choisir de faire de la musique. « Je ne me rappelle pas un moment dans ma vie ou ça n’a pas été ça. Ça a toujours été la musique », souligne l’artiste de 17 ans. Toutefois, le chant est arrivé beaucoup plus tard dans sa vie. Il a découvert ce talent il y a un peu plus de 3 ans en faisant « du rap sur ses beats. »
C’est au début de la pandémie que celui qui se fait surnommer BadBlue a choisi de commencer à créer du contenu sur la plateforme Tiktok. L’artiste croit que cette plateforme est celle qui sert le mieux son contenu étant donné la précision des algorithmes et le public qui utilise ce réseau social. Ce médium lui permet aussi d’explorer toutes les avenues possibles sans ressentir le besoin de se catégoriser uniquement comme chanteur. Sans les réseaux sociaux, Zachary estime qu’il lui aurait été impossible de percer comme il le fait actuellement.
La musique comme manière de s’exprimer
La musique est pour le jeune homme, une manière d’aller chercher l’émotion de son public et de s’exprimer. L’art est sans contredit, le moyen privilégier par ce dernier pour partager ses états d’âme et parfois même ses opinions. Pour composer ses textes, il utilise une technique plutôt simple. « Tout ce qui se passe dans ma tête, je le pitch sur une feuille ou parfois je fais des introspections et ça m’inspire à écrire », affirme l’étudiant de première année en technique de communication dans les médias (ATM).
La culture québécoise est un élément important de l’œuvre de Zachary. Même si aujourd’hui, le jeune homme croit que sa première chanson devait exister, sa vision artistique a beaucoup évoluée. En découvrant la culture québécoise et en la consommant, il a réalisé que le français et l’identité québécoise sont pour lui, très importants. Le jeune musicien est catégorique. « Je ne ferai plus jamais de chanson en anglais. »
Pour lui, il est essentiel de promouvoir la culture québécoise et les artistes émergents. Toutefois, ce dernier ne croit pas qu’il soit utile de forcer les gens à consommer la culture québécoise, il faut plutôt montrer l’étendue de celle-ci et la rendre accessible à tous.
Créer dans l’œil du public
Le jeune homme ne s’en cache pas, il n’est pas toujours facile de créer et évoluer dans l’œil du public. Il est conscient du pouvoir et de l’influence que lui offrent ses plateformes et se fait un devoir de faire du contenu qui reflète sa personnalité et ses valeurs. Il ne se force jamais à créer du contenu dans le simple but d’alimenter ses plateformes. Pour Zachary c’est clair : « Si tu forces de l’art, ce ne sera pas bon. »
Dans les prochains mois, ce dernier espère sortir du nouveau matériel sur les différentes plateformes. Il sera aussi possible de suivre le parcours de Zachary lors de la finale régionale de l’Est qui aura lieu le 18 mars prochain aux Îles-de-la-Madeleine. L’artiste prometteur aspire à ce que la musique puisse un jour, devenir son métier.